mardi, mai 26, 2020


le mur 

se répand en divisions de l’univers


la poésie

laisse davantage

d’autonomie à la lumière que

le verre

suivre quelque chose 

mot

moteur le foret


il y a 

trop de sens pour nous laisser en donner 

davantage




la 
logique 
ne peut expier
sauf quand elle est 
drôle





belles et ensoleillées

domine 

un résidu loufoque






ruminations dispersées

premières notes

éparpillées comme la rosée

brumes flottantes

ruisselantes

jusqu'à former

une rivière

dont 
l’élévation 
si inventive ressemble 
au paradis

les répliques de la clarté
dispensent en nature
de splendides faits blancs 
bravo 
on rit avec
la subtilité hésitante




le mur

glorifie en son apparence la matière qui cache

le mur conte 

tandis que la vitre dicte




la poésie

compose la cité en disposant l’obstacle

à surmonter


les façades aveugles des maisons

et les arbres cylindriques


la poésie

interprète l’absence de ce qui prime

en guidant la marche céleste

de l’espace




le mur 

ordonne l’horizon

une masse 

de détails à associer péniblement

sur

un nouveau motif




je redoute pourtant d'entendre encore et encore les abrutis me parler de travail  c'est très difficile de choisir  je ne vais pas les décrire encore une fois même si c'est tentant  on ne peut pas savoir  il n'y a pas d'enregistrement  tous les jeux improbables de nos silences allusifs  voilà à quoi je pensais en admirant le paysage par la fenêtre de mon train  






je suis 

une force 

admirative et indisciplinée

toujours 

à la même place près de la 

fenêtre




combien de portes

?




























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