samedi, avril 25, 2020




une expérience 

beaucoup plus cruelle que celle du colonialisme

nous attend


celle

de la guerre impitoyable avec notre vie

sauvage
















on peut penser son village

son pays

son continent

dans les limites de leurs horizons respectifs



qui veut penser

la planète

doit aussi se tourner vers

les pôles






notre

corps charnel nous est propre

mais

il ne nous appartient pas comme

un bien

autrement dit

une propriété aliénable

que l’on peut donner ou vendre

comme

un vélo ou une maison



la

confusion fatale entre les deux

est

délibérément entretenue

par

l’idéologie ultralibérale

qui

veut nous persuader

que

puisque notre corps nous appartient 

nous

sommes libres de l’aliéner


admirons

le paradoxe































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