Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
samedi, avril 25, 2020
une expérience
beaucoup plus cruelle que celle du colonialisme
nous attend
celle
de la guerre impitoyable avec notre vie
sauvage
on peut penser son village
son pays
son continent
dans les limites de leurs horizons respectifs
qui veut penser
la planète
doit aussi se tourner vers
les pôles
notre
corps charnel nous est propre
mais
il ne nous appartient pas comme
un bien
autrement dit
une propriété aliénable
que l’on peut donner ou vendre
comme
un vélo ou une maison
la
confusion fatale entre les deux
est
délibérément entretenue
par
l’idéologie ultralibérale
qui
veut nous persuader
que
puisque notre corps nous appartient
nous
sommes libres de l’aliéner
admirons
le paradoxe
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