Après
que l’expérience
m’eut appris que tout ce qui arrive
fréquemment
dans la vie commune est vain et futile
je vis
que tout ce qui était pour moi
cause ou objet de crainte n’avait en soi
rien de bon ni de mauvais
si ce n’est
dans la mesure où l’âme en était agitée
je décidai
enfin de chercher
enfin de chercher
s’il y avait quelque chose qui fût
un vrai bien
susceptible de se communiquer
et par lequel seul
toutes les autres choses ayant été rejetées
l’âme serait affectée
bien plus
s’il y avait quelque chose
dont la découverte et l’acquisition
me permettraient de jouir
d’
une joie
continue et suprême
pour l’éternité
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire