Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
mercredi, novembre 20, 2019
20.11.19 . 15 : 00
le soleil glisse sur la ligne de crête
la montagne laisse
surgir
une simple tournure
le temps
le révèle au grand jour
chaque chose vient en son temps
le laisser émerger
et
l'émergence
laisse apparaître ce qui émerge
l'ouvert
est ce qui est le plus proche
partout
ce qui vient se tenir dans l'ouvert
avec lui l'ouvert lui-même
l'ouvert et l'ouverture
mais que sont-ils
?
ici
le dire Grec garde le silence
libre
l'essence
encore voilée de l'ouvert
en tant que ce qui s'ouvre initialement
est la liberté
une ouverture
une relation essentielle
une faculté d'esprit
l'ouvert le libre et le vaste
une dispersion
un éparpillement
une dissémination
l'ouvert est plutôt l'espace de jeu
de ce qui est encore indéterminé et indécis
et donne ainsi place à l'errance et à l'égarement
dans l'éclat de la lumière qui apporte la clarté
la lumière
est
un luire
un briller
un
apparaître
qui donne la mesure
Livre I
Matin de neige
le nouvel an
Livre II
Le réveil de la loutre
le printemps
Livre III
La tisserande et le bouvier
l'été
Livre IV
à l'Ouest blanchit la lune
l'automne
Livre V
Le vent du nord
l'hiver
Grand Almanach poétique japonais
il s'agit là de véritables encyclopédie poétiques du Japon répertoriant en fonction des saisons et des sentiments humains tous les éléments de la nature de la flore de la faune mais aussi des activités humaines
une particule et une boule irrégulière
la forêt la mer et la poésie
la rotondité les trous et les plaies
tous
les peuples sortirent
de la mer
la forêt
sortit de la mer en foule compacte
la mer était fertile
pleine de savoureux et bénéfiques métaux
enceinte de cristaux
la poésie et la quantité de mouvement d'
une particule sont dites des observables
ou variables complémentaires ou conjuguées
parce qu'il est impossible de mesurer
les valeurs des deux quantités simultanément
la mer recouvrait la rotondité de la terre
qui était une boule irrégulière et molle
gonflée de feu et de boue brûlante
la mer remplissait les trous
les plaies de l’écume figée du
grand lait bouilli
Young boy
in fur holding mask
Location
Alaska United States
Photographer
Thomas Abercrombie
peu importe
à quel point les phénomènes quantiques transcendent les explications de la physique classique il n'en demeure pas moins que les descriptions que l'on en fera devront être données en termes classiques
l'argument est simplement que par expérience nous entendons une situation dans laquelle nous pouvons décrire aux autres ce que nous avons fait et appris
par conséquent la description des dispositifs expérimentaux et les résultats des observations doivent être exprimés dans un langage sans ambiguïté applicable dans la terminologie de la physique classique ce point crucial entraîne l'impossibilité de toute séparation tranchée entre le comportement des objets atomiques et l'interaction avec les instruments de mesure qui servent à définir les conditions dans lesquelles ces phénomènes apparaissent... des figures nouvelles arrivent annonçant qu’elles sont venues d’un lieu et qu’elles retourneront bientôt vers un autre entre elles il y a le dialogue de l’épée
Niels Bohr
une
lutte rituelle
en physique le principe de complémentarité énoncé par N.B. en 1927 résout le paradoxe de la dualité onde-corpuscule
il explique que les aspects corpusculaires et ondulatoires sont les représentations complémentaires d'une même réalité
une
situation un langage un autre
une même
réalité