Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
mardi, octobre 16, 2018
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moins
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égal
zéro
Théâtre
des opérations avec
Espitallier
Ce petit dictionnaire
inhabituel
explore le sens
des mots
Pas leur sens conventionnel décrit dans les savants ouvrages qui rapportent la nature et l’étymologie du vocabulaire de la langue française, mais leur signification cachée.
L’ouvrage s’attache à décoder de nombreux prénoms, pathologies et passe au crible quelques mots du vocabulaire courant, avec son lot de surprises suscitant l’amusement et la réflexion.
L’introduction donne au lecteur les clefs qui lui permettront d’utiliser cette « langue des oiseaux ». La méthode d’analyse ainsi que le sens de chaque lettre y sont exposés en détail et, ultime surprise, se dessine un parcours initiatique qui part du « A » de la création pour se terminer avec le « Z » qui relie les plans céleste et terrestre.
Luc Bigé
Dr. ès Sciences (biochimie), écrivain et symboliste, Luc Bigé a fondé en octobre 2000 L’université du Symbole qui propose une exploration des lois et de l’organisation du monde imaginal. Ses travaux portent sur la complémentarité entre l’approche scientifique et l’approche symbolique du réel..
éditions Janus
Avocette élégante
la baie
attire de nombreux
oiseaux
reproduction nidification
étape migratoire
hivernage
les oies et les canards
y passent
l'hiver
la macreuse
se nourrit de coquillages
en particulier des moules d'élevage
ce sont
surtout des oiseaux marins
tels que
Aigrette garzette (Egretta garzetta), Alouette hausse-col (Eremophila alpestris), Alouette lulu (Lullula arborea), Avocette élégante (Recurvirostra avosetta), Balbuzard pêcheur (Pandion haliaetus), Barge à queue noire (Limosa limosa), Barge rousse (Limosa lapponica), Bécasseau maubèche (Calidris canutus), Bécasseau sanderling (Calidris alba), Bécasseau variable (Calidris alpina), Bécassine des marais (Gallinago gallinago), Bécassine sourde (Lymnocryptes minimus), Bernache cravant (Branta bernicla), Bruant des neiges (Plectrophenax nivalis), Bruant lapon (Calcarius lapponicus), Bruant ortolan (Emberiza hortulana), Busard des roseaux (Circus aeruginosus), Canard pilet (Anas acuta), Canard siffleur (Anas penelope), Cigogne blanche (Ciconia ciconia), Combattant varié (Philomachus pugnax), Cormoran huppé (Phalacrocorax aristotelis), Courlis cendré (Numenius arquata), Faucon émerillon (Falco columbarius), Faucon pèlerin (Falco peregrinus), Goéland argenté (Larus argentatus), Goéland brun (Larus fuscus), Goéland marin (Larus marinus), Gorgebleue à miroir (Luscinia svecica), Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo), Grand Gravelot (Charadrius hiaticula), Gravelot à collier interrompu (Charadrius alexandrinus), Hibou des marais (Asio flammeus), Huîtrier pie (Haematopus ostralegus), Macreuse noire (Melanitta nigra), Marouette ponctuée (Porzana porzana), Mouette mélanocéphale (Larus melanocephalus), Mouette pygmée (Larus minutus), Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus), Phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola), Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), Pingouin torda (Alca torda), Pipit rousseline (Anthus campestris), Pluvier argenté (Pluvialis squatarola), Pluvier doré (Pluvialis apricaria), Puffin des Baléares (Puffinus puffinus mauretanicus), Spatule blanche (Platalea leucorodia), Sterne caugek (Sterna sandvicensis), Sterne naine (Sterna albifrons), Sterne pierregarin (Sterna hirundo), Tadorne de Belon (Tadorna tadorna).
note rapide
les oiseaux
ces pépites de sens
qui circulent dans l'air
le monde symbolique de la pensée
ne supporte pas
les cages
ils sont rétifs
aux barreaux rectilignes
et froids
qui forment l'armature
de toutes nos grilles de lecture
c'est pourquoi évoquer des règles pour attraper les pépites de sens qui circulent ici et là dans l'inconscient du langage et dans la forme géométrique des lettres ne devrait se faire qu'avec parcimonie et prudence
L'univers du langage
ne s'invente pas il s'explore
17.09.18 16 : 00
Mont-Saint-Michel
promenade
Généralités
La baie du Mont-Saint-Michel
s'étend
sur une superficie d'environ
500 km2
plutôt circulaire qu'autre chose
plat bien sûr
L.A.Photographies septembre 2018
Transgression flandrienne
Le substratum rocheux
de cette baie est
un socle
précambrien de 570 Ma
essentiellement
des schistes briovériens
la région a peu de témoins
de couverture sédimentaire de l'ère primaire
secondaire et tertiaire
ce n'est
qu'à partir du Quaternaire
que commence le façonnement
de la baie
qui conduit
aux paysages actuels
au plus fort
de la dernière glaciation
l'Europe du Nord est recouverte
d'un inlandsis
le Nord de la France
et donc la baie du Mont-Saint-Michel
est soumis à un climat
périglaciaire
le niveau moyen
de la mer se situe 120 mètres
au-dessous du niveau actuel
la Manche n'existe pas
à la fin de cette glaciation
se produit la transgression flandrienne
qui fait remonter le niveau marin et remanie
les dépôts périglaciaires
la mer qui envahit la baie
apporte alors ces sédiments très fins,
calcaires
qui comblent
progressivement le fond
des estuaires et
marais
depuis
cette époque interglaciaire
holocène
le remplissage
de la baie se poursuit
la
problématique
littéraire
la
morale
la
forme
le
choix de l'aire
sociale
la nature de son langage
une
consommation
effective
un
choix de
conscience
une
façon de penser
la
littérature
un
langage libre
aux sources
de ce langage
et non au terme
de sa consommation
pourquoi ?
PARCE CE QUE SINON
JE NE POURRAIS PAS TE VOIR
glissement
espace
âge feuillage des étoiles et
déclinant ciel immobile et immobilité
plus profonde immobilité
de l'annihilation
et sa voix
le
soir par temps
clair
elle guette
un
point précis
sans plus savoir
ni où
ni
pour quel motif
un
œil au présent
Les rêves (de la nuit)
toujours plus puissants et précis.
Chronologie stricte. Aucune mémoire. Aucune psychologie. Les rêves : des faits dans le sexe. Des faits dans les gestes. Non, pas même des faits. Rien n’est vraiment notable. Des actions sans fond, jetées. Sans but sans origine sans reste. Froides. Les rêves (de la nuit) comme des nuages pleins bourrés à ras. Qui passent lents et décidés. Sans pourquoi. Je n’ai plus même à les écrire au matin. Je les continue la journée. Comme je sens comme j’entends comme je vois. Et comme je pense : à savoir dans la chrono des mots. Qui n’ont aucune importance. Seule importe la chrono. Le rouleau déroulé.
La nuit
c’est des images.
La journée
c’est des phrases :
seule différence.
Et cette différence m’indiffère.
Sauf que les phrases avalent le feu.
C’est la seule différence.
Les états limites généraux