mardi, octobre 16, 2018



Les rêves (de la nuit) 
toujours plus puissants et précis. 

Chronologie stricte. Aucune mémoire. Aucune psychologie. Les rêves : des faits dans le sexe. Des faits dans les gestes. Non, pas même des faits. Rien n’est vraiment notable. Des actions sans fond, jetées. Sans but sans origine sans reste. Froides. Les rêves (de la nuit) comme des nuages pleins bourrés à ras. Qui passent lents et décidés. Sans pourquoi. Je n’ai plus même à les écrire au matin. Je les continue la journée. Comme je sens comme j’entends comme je vois. Et comme je pense : à savoir dans la chrono des mots. Qui n’ont aucune importance. Seule importe la chrono. Le rouleau déroulé. 

La nuit 
c’est des images. 

La journée 
c’est des phrases : 















seule différence. 

Et cette différence m’indiffère. 

Sauf que les phrases avalent le feu. 

C’est la seule différence. 

Les états limites généraux


































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