mardi, janvier 02, 2018






Des paroles nous unissent.

La date était inscrite :

l'exhaustive lecture, l'avenir gravé.

L'insistant futur est dans les mots

du livre seul.

2 janvier  mort d'

Edmond Jabès



*








des questions

des ressemblances

des marges

de l'hospitalité







Edmond Jabès fait partie de ces écrivains venus après la Shoah, dont ils ont été les contemporains impuissants, pour qui   le silence de Dieu   est à la source de tous les questionnements. 

À bien des égards, Edmond Jabès est sans doute le représentant majeur de cette génération prise entre désarroi et révolte, quoi que de manière paradoxale, contre Dieu après Auschwitz, cette génération qui parle de façon voilée et hermétique de l'indicible, afin de dire celui-ci : pas de pathétisme larmoyant, ni de vaine consolation. 



Auschwitz est, 

dans mes livres,

non point uniquement en tant que summum 

de l'horreur, 

mais comme faillite de notre culture.



Un événement au cœur de son œuvre : 



un cri qui résonne 

dans le fond de la mémoire juive 

comme un spasme
































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