jeudi, septembre 21, 2017

.




Ici, 

l'effacement du langage résulte de la substitution 

du mouvement, 












sorte d'abandon de soi, 

de laisser-aller et d'acceptation de cet abandon. 


Le poème est douloureux car il n'a plus la force. 

Il s'accroche à l'inertie, 

se déprend du réel, 

se cherche une méthode pour tenir debout 

dans un ailleurs diffus. 


Le repos lui est interdit, 

le silence imposé. 


La prose finale achève le renfoncement 

dans une matière atone – la reconnaissance de l'impossibilité 

de la langue où il faudrait marquer 

sa place dans le monde.


suite































.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire