.
Ici,
l'effacement du langage résulte de la substitution
du mouvement,
sorte d'abandon de soi,
de laisser-aller et d'acceptation de cet abandon.
Le poème est douloureux car il n'a plus la force.
Il s'accroche à l'inertie,
se déprend du réel,
se cherche une méthode pour tenir debout
dans un ailleurs diffus.
Le repos lui est interdit,
le silence imposé.
La prose finale achève le renfoncement
dans une matière atone – la reconnaissance de l'impossibilité
de la langue où il faudrait marquer
sa place dans le monde.
suite
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