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Il marchait sans but précis,
guidé par le seul bruit de l’eau.
L’herbe, ayant poussé dru, lui arrivait aux genoux.
Parfois, la rivière apparaissait à ses côtés,
parcourue de frissons d’argent.
Il était tout à fait perdu, mais,
enivré par cette nature exubérante qui l’entourait,
il lui semblait que les arbres,
les fleurs, les oiseaux,
tout l’engageait à continuer sa route,
le guidait,
lui envoyait des signaux.
Benoît Artige & Frédéric Khodja
Les archives
italo-suisses du voyageur japonais
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