jeudi, juin 15, 2017

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Il marchait sans but précis, 
guidé par le seul bruit de l’eau. 














L’herbe, ayant poussé dru, lui arrivait aux genoux. 
Parfois, la rivière apparaissait à ses côtés, 
parcourue de frissons d’argent. 
Il était tout à fait perdu, mais, 
enivré par cette nature exubérante qui l’entourait, 
il lui semblait que les arbres,
les fleurs, les oiseaux, 
tout l’engageait à continuer sa route, 
le guidait, 
lui envoyait des signaux.




Benoît Artige & Frédéric Khodja 

Les archives 
italo-suisses du voyageur japonais
































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