mardi, mars 08, 2016

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nous, 











premiers saumons issus des eaux, premiers saumons courant sur terre, premières lumières et premiers êtres, premiers nés sous la voûte, campant nous autres dans les ventres,les cœurs battants des yourtes, premiers de tous les êtres premiers, de toutes les bêtes rugissantes courant sur terre ras-du-sol, premiers errants au-dessus des eaux, parcourant terre d'un bord à l'autre, premiers la sillonnant, laissant ici et là nos écailles, notre semence première, l'éparpillant dans les yourtes, les maisons blanches, première foule foulant les herbes issus de nous, premiers broutants issus de nous, premiers cuisants, cuisant les herbes à la vapeur dans nos casseroles de terre, cuisant les êtres les écrevisses dans nos feux, les êtres premiers, les petits frères des eaux, répandant ici et là leurs écailles leurs carapaces couvrant bientôt la steppe toute la surface des toundras, leurs carapaces ensemençant bientôt toundras, couvrant toundras de leur semence, êtres premiers ensemençant la terre et nous frottant le ventre et nous pinçant des pinces, leurs petites mains sorties des eaux, se répandant premières au-dessus, premiers volants au-dessus de nous, premiers explorateurs dressant le soir des cartes fidèles, rapportant fidèlement aux vieux aux enfants toutes les affaires, tout ce que nous verrions le jour, toutes les lumières des villes, tout ce qu'il y aurait à faire dans steppe, couvrant la nuit les garçonnes, ensemençant leurs ventres, premières saumones issues des eaux, premières saumones courant sur terre, couvrant le noir des terres de leurs pas, premières lueurs et premiers êtres, premiers amours nés sous la voûte, campant nous autres dans ventres des saumones, cœurs des saumons et des saumones battant ensemble dans les yourtes, premiers chiens de la steppe portant casaque, premières bécanes japonaises sillonnant terre, parcourant steppe d'un bord à l'autre, pétaradant et répandant les fortes odeurs, les fumées noires de gazoil, soudainement couvrant la terre, couvrant les herbes, poissant le dos et les fourrures des bœufs musqués, des têtes dures papillonnant dans steppe, se répandant toute allure loin de nous autres, chiens de l'armée Kouropatkine, premiers nés issus de l'eau, pétaradant toute allure sur nos motos nippones, tiraillant dans les airs, premiers brownings premières pétoires perçant les airs, ensemençant nuages, se répandant en eau depuis là-haut, l'immensité du ciel, nous, subitement, nageant, nous répandant dans les boues noirâtres, frottant nos ventres dans les boues, retrouvant magiquement nos écailles, nous répandant dehors, touchant les têtes dures de nos semences, ensemençant leurs femmes, nous répandant dans leurs ventres, leurs carapaces beuglantes, rapportant nous le soir fidèlement aux vieux aux enfants aux garçonnes toutes nos affaires, tout ce que nous ferions le jour, nos dérobades et nos vols à la tire, nos petits larcins dans les supermarchés, planquant, nous autres, sous nos casaques, contre nos peaux, des centaines de boîtes, des conserves de légumes ou de fruits au jus, fanfaronnant pour épater, troubler, nos garçonnes, nos petites chéries d'amour, nos nanas au ventre rond, premières saumones de l'armée, nanas aux hanches larges, empestant le beurre rance et le fromage de chèvre, superbes cuisinières, des femmes nous tenant, nous, chiens de l'armée, par les couilles, sachant comment nous faire danser, nous, les chiens de Kouropatkine, les petites frappes, petites terreurs du Général Kouropatkine, aventuriers de la steppe, pourfendeurs des toundras, éventrant à mains nues les ours, les chèvres et les ours, abattant au couteau suisse les pins centenaires, défrichant les terres, ensemençant les êtres, tous les êtres de steppe,corps et âmes ...Vincent Tholomé Steppe. ici






























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Petit récipient 
à anse ou à oreilles





















dont on se sert 
pour absorber une boisson 

généralement chaude





comparaison 

Ouvrir 
les yeux comme des 
tasses

Ouvrir
de grands yeux étonnés



métaphore  

désigne
une réalité naturelle 
creuse et arrondie comme une tasse



Photographie lydiawebber































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L’universalité du besoin d’art 















ne tient pas à autre chose qu’au fait que l’homme est un être pensant et doué de conscience. En tant que doué de conscience, l’homme doit se placer en face de ce qu’il est, de ce qu’il est d’une façon générale, et en faire un objet pour soi. Les choses de la nature se contentent d’être, elles sont simples, ne sont qu’une fois, mais l’homme, en tant que conscience, se dédouble : il est une fois, mais il est pour lui-même. Il chasse devant lui ce qu’il est ; il se contemple, se représente lui-même. Il faut donc chercher le besoin général qui provoque une œuvre d’art dans la pensée de l’homme, puisque l’œuvre d’art est un moyen à l’aide duquel l’homme extériorise ce qu’il est.

Cette conscience de lui-même, l’homme l’acquiert de deux manières : théoriquement, en prenant conscience de ce qu’il est intérieurement, de tous les mouvements de son âme, de toutes les nuances de ses sentiments, en cherchant à se représenter à lui-même, tel qu’il se découvre par la pensée, et à se reconnaître dans cette représentation qu’il offre à ses propres yeux. Mais l’homme est également engagé dans des rapports pratiques avec le monde extérieur, et de ces rapports naît également le besoin de transformer ce monde, comme lui-même, dans la mesure où il en fait partie, en lui imprimant son cachet personnel. 

Et il le fait, pour encore se reconnaître lui-même dans la forme des choses, pour jouir de lui-même comme d’une réalité extérieure. On saisit déjà cette tendance dans les premières impulsions de l’enfant : il veut voir des choses dont il soit lui-même l’auteur, et s’il lance des pierres dans l’eau, c’est pour voir ces cercles qui se forment et qui sont son œuvre dans laquelle il retrouve comme un reflet de lui-même. Ceci s’observe dans de multiples occasions et sous les formes les plus diverses, jusqu’à cette sorte de reproduction de soi-même qu’est une œuvre d’art. Hegel, Introduction à l’esthétique
































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Le Martray est un isthme de l'Île de Ré plus étroit lieu de l'île, quelques dizaines de mètres, qui relie son Ouest et son Est. Au nord est le Fier d'Ars, au sud, le pertuis d'Antioche. Une digue protège sa côte sud de tempêtes parfois violentes.

Un petit hameau de même nom, à l'origine formé de cabanes ostréicoles et de pêcheurs, y est installé ; il est rattaché à la commune d'Ars-en-Ré.
































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Toute connaissance 
est une reconnaissance. 














Celui qui me connait, 
ici, 
me reconnaîtra .



Alors donc, 
ça c’est un roman qui s’appellera 

Mouvement 
et dont l’exergue  est 

La vérité est 
le mouvement d'elle -même en 
elle-même












L’homme de Lascaux était un artiste de génie, la Bible est toujours vivante, la Révolution française s’approfondit, Hegel continue très étrangement d’exister, les galaxies fuient à toute allure, les marchés financiers délirent, le terrorisme fait rage, la pensée et la poésie chinoises n’ont jamais été aussi passionnantes, les dieux grecs ne demandent qu’à vous parler, une sérénité incroyable peut être trouvée. Ph. Sollers

































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Refusant 


















toute doctrine imposée et déniant la séparation, qu’elle estime artificielle, en nations et en classes, elle se montre toujours très sceptique quant à l’efficacité des révolutions violentes, leur préférant les méthodes de non-coopération. 

Elle considère qu’aucune société réellement humaine ne pourrait advenir sans une révolution intérieure opérée par chaque individu en lui-même.

Elle sait qu'on ne détruit ni l'injustice sociale ni l'eau de la mer. Mais elle s'efforce de sauver un opprimé d'une injustice particulière, comme elle se jette à l'eau pour sauver un noyé. 
































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ANYWHERE

















Walk in the snow



dans le froid


dans une montagne d'hiver

dans une blancheur de sel marin

dans une logique inconnue




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but also

MARCHER

anywhere in the world

ici
































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Les Hébrides extérieures

Western Isles 
connues sous le nom écossais de 

Na h-Eileanan Siar













Un archipel situé au large de la côte ouest de l'Écosse et appartenant à l'archipel des Hébrides. Elles ont le statut de council area depuis le 31 mars 1996 et de région de lieutenance, après avoir eu celui de région d'Écosse 



Superficie 3 071 km2

Nombre d'îles plus de 70

Lewis et Harris, North Uist, South Uist, Benbecula

Géologie Îles continentales

57° 46′ N 7° 01′ O


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Photographie

Uist Nord 
Cesar Reñones Dominguez 































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J'ai beau 
composé de la poésie



















je n'y vois pas
de la poésie composée

Saigyo




Saigyō Hōshi 

西行 法師, 1118 – March 23, 1190

was a famous Japanese poet of 
the late Heian and early Kamakura period.



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puisse le ciel
me faire mourir au printemps
sous les fleurs des cerisiers
au deuxième mois
quand la lune est pleine



Saigyo
amoureux des fleurs de cerisiers
fut exaucé

Il mourut le jour 
de la pleine lune du second mois 
de l'an 1190































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