jeudi, mars 03, 2016

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TODAY 

THURSDAY MARCH 3














Unsettled and cold weather 
light to moderate snow 
near gale high up
mostly cloudy to overcast. 
Period of sunshine close to 0%
frequent shower
light to moderate 
then light 
rain‑snow limit dropping towards 500 m
then rising up towards 700 m
expected snowfall towards 1800 m 
10‑20 cm
windblown


WIND 
ground level  variable light
mid mountain  W light to moderate ‑> WNW moderate
high mountain NW fort ‑> NNW strong to gale force

TEMPERATURE 
low ‑3°C - high 0°C

ISOTHERM 0°C 
900 ‑> 700 ‑> 1100 m

ISOTHERM -10°C 2400 m
































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dehors

autre part

ailleurs








ils sont arrivés

aux abords des grands fonds


sur la mer divine

couverte de brumes opaques

que ne perce jamais

l'étincelant soleil



Photographies

Li Xiaofei, The Sea




































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La Jökulsárlón, 












toponyme islandais signifiant littéralement en français « lagune du glacier », est le plus connu et le plus grand des lacs proglaciaires en Islande. Il se trouve au sud du glacier Vatnajökull entre le parc national du Vatnajökull et la ville de Höfn. Apparu entre 1934 et 1935, sa superficie est d'environ 18 km2 actuellement. Sa profondeur maximum de 260 mètres lui donne la première place entre les lacs les plus profonds du pays. Près de la Jökulsárlón se trouvent deux autres lacs proglaciaires, la Fjallsárlón et la Breiðárlón.



Les blocs de glace se détachant du front du glacier Vatnajökull, plus précisément de la langue du Breiðamerkurjökull, dérivent sur le lac, puis rejoignent la mer. Ils s'échouent alors fréquemment sur la plage de sable noir. Les couleurs de ces petits icebergs vont du turquoise au bleu foncé, en passant par le jaune qui vient du sulfure volcanique, le noir qui vient de la cendre des volcans et le blanc en plusieurs nuances.



Photographies Thibault Jorge








64° 04′ 13″ Nord 16° 12′ 42″ Ouest
























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Paul, Peter, Dominique, Pascal, Jean-Marie, Charles, Bernard et les autres. Un champion de tennis américain des années quatre-vingts. Une pratiquante de marche nordique. Un peintre révolutionnaire. Des randonneurs de langue hispanique ou asiatique. Une montagne devenue universelle. Des tableaux vocaux et mouvementés rappelant lointainement la forme du sonnet.

Le paysage est sans fin, le chant pareil. Tout a lieu en lieu lumineux et obscur. Des martinets tracent dans le ciel des phrases qui s’effacent à la seconde. Le temps fait rage. 



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pour toute poétique & pour toute morale, ce qui est devant

nous. pont de l’Anchois, un matin d’avril. léger voile malgré 

grand soleil, soleil et beau temps. léger voile peut-être du fait 

de la petite rivière, là, derrière, en contrebas. tout indique 

que ce sentier conduit au refuge qui porte son nom. le plein 

d’oiseaux dans les vallons boisés, repousses vert tendre, 

crissement des chaussures de marche dans le désert du 

sentier. pour toute poétique & pour toute morale, ce qui est 

devant nous. je n’ai jamais fini, disait-il, jamais, jamais. elle 

est nue, presque unicolore. c’est davantage un éclat lumineux 

qu’une couleur. ici, et sur une centaine de mètres, le vacarme 

de l’eau domine, prend le dessus sur le ronflement des 

voitures qui passent de temps à autre sur la départementale. 

petite gorge arborée, cascades, eau claire, remontée de son 

amplifié par la caisse de résonance du vallon. pied de la 

montagne comme pied du mur ; pareil pour l’écriture. on 

entend des rossignols, mais pas que des quantités.




Olivier Domerg, 
Le temps fait rage, Le bleu du ciel, 
2015, p. 25.































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L’épisode du remaniement 
gouvernemental sera vite oublié

pas l’événement majeur de la détection
pour la premières fois   d’ondes gravitationnelles

































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L  I  G  O















Laser Interferometer 
Gravitational-Wave Observatory


La mission du LIGO est d'observer directement les ondes gravitationnelles d'origine cosmique. Ces ondes ont été prédites la première fois en 1916 par théorie de la relativité générale d'Einstein alors que la technologie nécessaire à leur détection n'existait pas encore. Leur existence a été confirmée indirectement en 1974, quand les observations du pulsar binaire PSR B1913+16 ont montré un raccourcissement de son orbite correspondant aux prédictions d'Einstein, dû à la perte d'énergie liée au rayonnement gravitationnel. Le prix Nobel de physique a été attribué en 1993 à Russell Alan Hulse et Joseph Hooton Taylor pour cette découverte.



Le 11 février 2016, une observation directe d'ondes gravitationnelles par le LIGO datée du 14 septembre 2015, issues de la collision de deux trous noirs, est annoncée lors d'une conférence



LIGO Detected Gravitational Waves from Black Holes
On September 14, 2015 at 5:51 a.m. Eastern Daylight Time (09:51 UTC), the twin Laser Interferometer Gravitational-wave Observatory (LIGO) detectors, located in Livingston, Louisiana, and Hanford, Washington, USA both measured ripples in the fabric of spacetime – gravitational waves – arriving at the Earth from a cataclysmic event in the distant universe. The new Advanced LIGO detectors had just been brought into operation for their first observing run when the very clear and strong signal was captured...






























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Les astronomes australiens ont dénombré 70 sextillions d’étoiles dans l’univers visible. Cela fait 7 suivi de 22 zéros, soit un nombre dix fois plus grand que celui des grains de sable de toutes les plages et déserts terrestres réunis. L’univers visible n’est qu’une partie de l’univers. Le nombre d’étoiles est peut-être plus grand, voire infini. On peut se demander comment cette quantité incommensurable de matière des étoiles a bien pu se trouver concentrée en un point infiniment petit comme le prétendent les théoriciens du big bang.

































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Comment imaginer 












qu’une telle masse 
monstrueuse de matière 
puisse avoir été concentrée 

en
un point 
d’infinie densité 

?































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Ainsi, 

c’est l’énergie 
d’un vide inexistant 
qui va être à l’origine de 












l’explosion et de l’expansion. 




Comment s’effectue 
cette transformation de 
l’énergie du vide en rayonnements ? 

Comment le vide peut-il 
de lui-même susciter du rayonnement ? 

Comment ces fluctuations 
virtuelles peuvent-elles devenir réelles ? 

Comment délimiter l’étendue 
de ce vide plein d’énergie si l’espace n’est pas ? 

Qu’est-ce que 
l’énergie  en tant que telle ?

Pur mouvement 
qui ne peut s’exprimer que par un corps ? 





Une critique de la cosmologie du big bang 
lundi 29 février 2016, par Jean-Jacques Micalef

La revue des ressources

ici




Photographie


James Edward Keeler 

The Great Nebula in Orion, 

1900





























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