lundi, février 15, 2016

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Codage

Cercle en pointillés

















Unicode

U+25CC



Bloc

Formes géométriques




un symbole typographique 
notamment utilisé pour illustrer 

les 

diacritiques 




*

cercle
une courbe plane fermée 
constituée des points situés à égale distance 
d'un point nommé centre



écart

Groupe de personnes 
que des points communs rassemblent

Un cercle d'amis 



Ils [certains sujets] aiment les proximités et presque les promiscuités rassurantes, en famille ou en société; ils les confondent avec l'intimité; ils recherchent les cercles restreints, les sectes obscures, les atmosphères dites familiales où le goût et l'esprit étouffent... Mounier, Traité du caractère,1946


























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Elle
plonge son 
regard dans la vie














elle désire voir
l'invisible et l'infini


ce sera vraiment
ne jamais trouver de satisfaction
à son désir




elle pense

qu'il faut perpétuellement
regarder au travers de ce qu'il est
possible de voir

pour brûler 
de la passion de toujours

voir plus


























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Indicible
















qu’elle ne trouve pas

Ce qui change qu’elle sent pourtant

pas les détails


Un autre lieu


Fondamentalement différent



Elle reste là


Déambule

ne pense rien



Cherche 

sans plus vraiment chercher


Avançant au hasard

dans la lumière qui se réfléchit sur l'eau




Photographie
NYC / Jean Philippe Lebee
































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Pour moi 
dont la parole est embarrassée, 


















ordinairement hésitante, exceptionnellement explosive et excessive, une pensée riche ou fine ne peut trouver une forme adéquate en dehors de l’écriture. Comme beaucoup, je pourrais aller jusqu’à soutenir que c’est l’écriture qui appelle, stimule et formalise ma pensée. Écrire pour penser plutôt que penser pour écrire : étrange retournement des priorités dans les domaines didactiques, mais positionnement naturel, me semble-t-il, en littérature. Si l’on considère qu’une pensée sans forme n’est qu’une intuition à la limite de l’impalpable, une sorte de vapeur cérébrale, on conçoit aisément l’inéluctabilité de la verbalisation (ou, en tout cas, de la formalisation qui permet de parler de pensée plastique ou musicale). La seule concession, qui n’est pas mince, consiste à accepter l’idée que le lecteur pense en lisant, comme le voyageur vole métaphoriquement en prenant l’avion. Je lis, donc je pense, mais ma pensée est un clignotement le long d’une autre. Pour être au clair avec soi-même, pour savoir de quoi sa propre pensée est réellement capable, l’épreuve de l’écriture me paraît cruciale. Peut-être publie-t-on trop, mais il n’est pas sûr que l’on écrive suffisamment. Tout le monde devrait écrire pour soi dans la concentration et la solitude : un bon moyen de savoir ce que l’on sait et d’entrevoir ce que l’on ignore sur le mécanisme de son cerveau, sur son pouvoir de captation et d’interprétation des stimulis  extérieurs.


Pourquoi cette – presque – ascèse solitaire ? 

Pour faire parler en soi la voix personnelle qui se dérobe dans les rapports sociaux. Pour faire remonter à la surface de la conscience organisatrice des éléments mentaux éparpillés, non fixés, magma inconscient et semi-conscient de savoirs que l’on ne sait pas posséder (par savoirs, je n’entends pas des connaissances érudites ; je parle de savoirs du corps, de traces de sensibilité, de bribes de mémorisation…Georges Picard  Tout le monde devrait écrire,José Corti



























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Réminiscence 

est 

une histoire d’amour


















l’histoire 
d’une rencontre 


un voyage 
qui continue   encore 

aujourd’hui




Mémoire profonde

lointaine

comme venue du fond des âges



Retour 
à la conscience d'une 
image

une impression si faible ou si effacée
qu'à peine est-il possible d'en reconnaître les traces


Souvenir où domine 
plus ou moins l'élément affectif




*






Le déclenchement d’une émotion 
est automatique, 
sa durée courte, 
son déroulement fixe. 

L’émotion, 
au moins pour son 
déclenchement et son déroulement, 
n’est pas un phénomène conscient.


La conséquence de cette autonomie du système émotionnel est que le cerveau opère et décide à l’insu du sujet, sans que celui-ci puisse intervenir sur ses opérations. Il existe évidemment des voies de retour qui assurent une régulation rétroactive : le cerveau conscient est alors informé des modifications de l’état corporel (mimique, vocalisation, état viscéral) provoquées par le système émotionnel. L’état affectif, le sentiment conscient que nous nous faisons de la situation, suit la réponse émotionnelle immédiate et automatique à cette même situation. On dit parfois, pour rendre compte de cette prise de conscience secondaire et tardive, « je suis triste parce que je pleure », et non l’inverse. Marc Jeannerod, Le cerveau intime.


Photographie Andrea Tomas Prato






























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Elle 
ne bouge plus

elle 
flotte en croix
sur la nappe terrestre














eline

sophie

ici


























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homme approximatif














comme moi 
comme toi lecteur

tu tiens entre tes mains 
comme pour jeter une boule 
chiffre lumineux ta tête pleine de 


poésie























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La mission 
de Dada est de réagir 
aux horreurs de la Première Guerre mondiale, 













en rappelant qu’il existe toujours, 
en dehors des désastres causés par les affrontements, 
une vie, et, comme le dit Ball, 


des hommes et des femmes qui vivent d’autres idéals 


Le terme Dada est issu d’un jeu de hasard : les fondateurs se munissent d’un dictionnaire, y insèrent un coupe-papier et donnent à leur nouveau-né le premier mot sur lequel ils tombent. Dada, terme qui se prononce et se lit dans pratiquement toutes les langues, représente bien les désirs d’internationalité et de mixité que veulent aller chercher les fondateurs du groupe. En encourageant les artistes de tous milieux et en acceptant des propositions de toutes natures, Dada réunit les avant-gardes et se développe en de multiples branches, qui donneront naissance à plusieurs mouvements artistiques, dont le surréalisme d’André Breton.









costume Dada


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DADA

































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Sertir
enchatonner


















Enchâsser 
une pierre dans un chaton
une monture

atelier du joaillier




























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la question est

comment traverses-tu cette vie ?











l'habileté joyeuse
des petits contacts

ça commence dans la tête


musique derrière les branches


remember me





























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Elle écoute
cette musique souvent


mise en relief

cette musique
elle l'écoute souvent
































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Rideau
ce qui ne doit pas être vu


















Mise en scène du désir

Le corps qui ne doit pas être vu


//


voyez-vous quelque chose ?

je ne vois rien

je ne vois rien du tout



elle se demandait
si elle pourrait s'habituer
à sa nouvelle vie



























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14

ce par quoi commence
















ça commence

c'est une peau

ici un plan

un espace lisse


le film s'ouvre 
par un dialogue imaginaire

il s'est retourné la troisième fois

son corps 
se fige dans un sursaut

ce sont là
quelques éléments

travail

reconstitution




il n'est pas 
de formule ni de rythme

solarisation

recadrage

le bal est alors ouvert

un jour le rôle 
qu'on joue devient vraiment vrai





humiliations
violence par la parole
refoulement

communiquer devient impossible

il existe 
des mémoires claires
et des mémoires obscures



peinture Charles Arnoldi




























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