lundi, février 15, 2016

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Réminiscence 

est 

une histoire d’amour


















l’histoire 
d’une rencontre 


un voyage 
qui continue   encore 

aujourd’hui




Mémoire profonde

lointaine

comme venue du fond des âges



Retour 
à la conscience d'une 
image

une impression si faible ou si effacée
qu'à peine est-il possible d'en reconnaître les traces


Souvenir où domine 
plus ou moins l'élément affectif




*






Le déclenchement d’une émotion 
est automatique, 
sa durée courte, 
son déroulement fixe. 

L’émotion, 
au moins pour son 
déclenchement et son déroulement, 
n’est pas un phénomène conscient.


La conséquence de cette autonomie du système émotionnel est que le cerveau opère et décide à l’insu du sujet, sans que celui-ci puisse intervenir sur ses opérations. Il existe évidemment des voies de retour qui assurent une régulation rétroactive : le cerveau conscient est alors informé des modifications de l’état corporel (mimique, vocalisation, état viscéral) provoquées par le système émotionnel. L’état affectif, le sentiment conscient que nous nous faisons de la situation, suit la réponse émotionnelle immédiate et automatique à cette même situation. On dit parfois, pour rendre compte de cette prise de conscience secondaire et tardive, « je suis triste parce que je pleure », et non l’inverse. Marc Jeannerod, Le cerveau intime.


Photographie Andrea Tomas Prato






























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