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Cabin on
Cypress Mountain
British
Columbia Canada
Photographie
Ginevra Terenghi
Le nom
de Cypress
est dérivé
de l'arbre cyprès de Nootka
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mercredi, janvier 27, 2016
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Comme la promenade du côté de Méséglise était la moins longue des deux que nous faisions autour de Combray et qu'à cause de cela on la réservait pour les temps incertains, le climat du côté de Méséglise était assez pluvieux et nous ne perdions jamais de vue la lisière des bois de Roussainville dans l'épaisseur desquels nous pourrions nous mettre à couvert.
Souvent le soleil se cachait derrière une nuée qui déformait son ovale et dont il jaunissait la bordure. L'éclat, mais non la clarté, était enlevé à la campagne où toute vie semblait suspendue, tandis que le petit village de Roussainville sculptait sur le ciel le relief de ses arêtes blanches avec une précision et un fini accablants. Un peu de vent faisait envoler un corbeau qui retombait dans le lointain, et, contre le ciel blanchissant, le lointain des bois paraissait plus bleu, comme peint dans ces camaïeux qui décorent les trumeaux des anciennes demeures.
Mais d'autres fois se mettait à tomber la pluie dont nous avait menacés le capucin que l'opticien avait à sa devanture ; les gouttes d'eau, comme des oiseaux migrateurs qui prennent leur vol tous ensemble, descendaient à rangs pressés du ciel. Elles ne se séparent point, elles ne vont pas à l'aventure pendant la rapide traversée, mais chacune tenant sa place attire à elle celle qui la suit et le ciel en est plus obscurci qu'au départ des hirondelles. Nous nous réfugiions dans le bois. Quand leur voyage semblait fini, quelques-unes, plus débiles, plus lentes, arrivaient encore. Mais nous ressortions de notre abri, car les gouttes se plaisent aux feuillages, et la terre était déjà presque séchée que plus d'une s'attardait à jouer sur les nervures d'une feuille, et suspendue à la pointe, reposée, brillant au soleil, tout d'un coup se laissait glisser de toute la hauteur de la branche et nous tombait sur le nez.
Une page de Proust au hasard
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un jour
un oiseau qui faisait
le feuilleton des bois m'a dit
il faut marcher à terre quelquefois
note rapide
avec Victor H.
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La marche pieds
nus apporte des bienfaits
le contact avec le sol
se fait de manière plus naturelle
en déroulant le pied
les irrégularités du relief
massent le dessous du pied et stimule
l'ensemble du corps
l'équilibre de l'individu
est ainsi amélioré tous comme
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une belle palette
il est clair
que je ne pense à rien
il est certain
que je ne vois rien
rien ne bouge
qui ait une couleur distincte
je ne peux pas dire
que je me sois identifié à une chose
je remue
je n'évolue ni dans le monde
ni en dehors du monde
je bouge tout simplement
soseki oreiller d'herbes
in
Mobiles V.M.
139
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26
mais en quoi votre propos
tient-il de la démonstration ?
les saisons se succèdent
les 1000 créatures naissent
dix mille
l'alternance ne connaît pas de retard
remontage
écoss
age
extir
page
elles écaillent
effilent
rebrodent
translucides
légers
la question demeure encore sans réponse
aplatir tout ça
renverser
les ingrédients habituels
autodérision
polémique
mise en scène de sa vie
oui c'est une erreur
de croire
que les phénomènes
ne se déclenchent
que par situation
générale
la lumière n'est pas opaque
chaque chose est du mouvement
être le là
c'est possible
à dater de ce jour
et à perpétuité il y aura
amitié sincère constante et
bonne intelligence
éclaircie
Bach cinquième évangéliste
évident
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