samedi, mars 30, 2013

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particule #15

instable

petite voile de plastique
à la dérive
dans les réseaux d'ondes radio


particule #16

qu'est-ce qui repasse dans le disque
pensant ?


particule #17

résultat

de quelques accidents
hydrographiques
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je me reproduis sans cesse

je multiplie mon énergie en d'infinis miroirs

je me fais amant de mes propres enfants

je mêle souvenance et désir

je réveille

je couvre la terre

je sèche

je regarde au coeur du silence

je tourne en rond
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... le froid

... comme mer

... apprendre par effacement

... apprendre par effondrement

... comme terre

... à remonter dans la direction





... elle est non-peur

... elle est non-guerre

... elle porte un livre





le feu brûle

c'est la première loi




quand le vent l'attise

ses flammes s'étendent alentour


la parole attise les flammes




tout a été combiné pour qu'écrire

vous consume

et pas seulement de l'intérieur






regarde en haut


fouillant parmi les livres


l'esprit ailleurs


regarde en haut
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peut représenter un mouvement



de l’extérieur vers l’intérieur

de la forme à la contemplation

de l’espace à l’absence d’espace

du temps à l’absence de temps

de la multiplicité à l’unité



Le labyrinthe

devient l’image d’un chaos initial ordonné

et agencé par l’intelligence humaine.









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Jusqu’à la Renaissance, les labyrinthes de déambulation étaient un objet de spiritualité et ne se trouvaient que dans les édifices religieux. Ce n’est qu’à partir du 15e Siècle que des méandres de bosquets se répandent dans de nombreux jardins d’Europe apportant au labyrinthe une dimension profane : le plaisir de se perdre. 




L’essence même du labyrinthe est de circonscrire dans le plus petit espace possible l’enchevêtrement le plus complexe de sentiers et de retarder ainsi l’arrivée de l’explorateur au centre qu’il veut atteindre. 
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