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Un reflet d'encre
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L.A.Encre & photographie, septembre 2011
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Fallait-il vraiment tourner le dos au monde en
abandonnant un être si délicat ?
Ha, vous fûtes sans pitié ! dit-il.
Ainsi interpellée, elle rougit.
Si quelqu'un demande
qui en ce monde en avait
pu semer la graine
que pourra bien lui répondre
le pin au pied du rocher.
Pauvre enfant !
dit-il à voix basse.
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Suma
Akashi
A corps perdu
L'impénétrable armoise
d'une douce
et inflexible volonté
Le poste de garde de la barrière
Le concours de peinture
sensible
aussi à la salive
du rameau
La jouvencelle
La parure précieuse
du ciel avec l'ivresse des questions
Prime chant
Les papillons
Les lucioles
peu à peu
puis un vin
coupe embuée
bouche
fraîche
Feu de brasier par ici
La tempête
La chasse impériale
Le pilier de
cèdre
depuis lune après jour vent
après nuit
La branche du prunier
sous l'orage
de midi
Feuillage
au vert total
dans la chambre du verger
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Suma
Akashi
A corps perdu
L'impénétrable armoise
d'une douce
et inflexible volonté
Le poste de garde de la barrière
Le concours de peinture
Le vent dans les pins
la source
mon endroit
la source
mon endroit
Ce mince nuage
glisse contre la mousse
du caillou
comme le jour
sur les livres
La belle-du-matinglisse contre la mousse
du caillou
comme le jour
sur les livres
sensible
aussi à la salive
du rameau
La jouvencelle
La parure précieuse
du ciel avec l'ivresse des questions
Prime chant
Les papillons
Les lucioles
la luciole
qui sans élever la voix
se consume
Même en ce jour l'hui
parce que nul ne se soucie
de l'en arracher
l'iris plonge avec langueur
ses racines dans les eaux
L'oeilletpeu à peu
puis un vin
coupe embuée
bouche
fraîche
Feu de brasier par ici
La tempête
La chasse impériale
Les asters
possibles de chair
un même vent nous secoue
un même vent nous secoue
Le pilier de
cèdre
depuis lune après jour vent
après nuit
La branche du prunier
sous l'orage
de midi
Feuillage
au vert total
dans la chambre du verger
de la glycine
Parole du soleil
Je sais où
En quel règne
Autre vie
Sur son chemin
je la regarde au milieu de son linge
Douloureuse émotion
Un flot
un simple souffle
un noeud léger de l'air
Le clos
l'étendue apaisée
Jeune grémil
La fleur dont se cueille la pointe
la chose nacrée
Les mauves
Prière
Nouvelles
Note
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Avec la Saveur du Monde écouter la cascade :
et apprendre que certaines musiques sont soeurs du silence.
Un regard de connivence à la cascade,
qui n'a pas peur, elle, d'accomplir le grand saut,
et qui n'en fait pas une histoire.
L.A.Photographie, Mauvoisin barrage, tour des Combins juillet 2011
avec F.Cheng la Saveur du Monde, Shitao, Phébus édition.
