dimanche, septembre 18, 2011

.
Suma
Akashi
A corps perdu

L'impénétrable armoise
d'une douce
et inflexible volonté

Le poste de garde de la barrière
Le concours de peinture
Le vent dans les pins
la source
mon endroit
Ce mince nuage
glisse contre la mousse
du caillou
comme le jour
sur les livres
La belle-du-matin

sensible
aussi à la salive
du rameau

La jouvencelle

La parure précieuse
du ciel avec l'ivresse des questions

Prime chant
Les papillons
Les lucioles
la luciole
qui sans élever la voix
 se consume

Même en ce jour l'hui
parce que nul ne se soucie
de l'en arracher
l'iris plonge avec langueur
ses racines dans les eaux
L'oeillet
peu à peu
puis un vin

coupe embuée
bouche
fraîche

Feu de brasier par ici
La tempête
La chasse impériale
Les asters
possibles de chair
un même vent nous secoue

Le pilier de
cèdre
depuis lune après jour vent
après nuit

La branche du prunier
sous l'orage
de midi

Feuillage
au vert total
dans la chambre du verger
de la glycine
Parole du soleil
Je sais où


En quel règne

Autre vie

Sur son chemin
je la regarde au milieu de son linge

Douloureuse émotion

Un flot
un simple souffle
un noeud léger de l'air

Le clos
l'étendue apaisée

Jeune grémil

La fleur dont se cueille la pointe
la chose nacrée

Les mauves

Prière

Nouvelles

Note


.
.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire