vendredi, septembre 02, 2011

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Le Dit du Genji

ce grand classique 
de la littérature universelle 
dont Borges disait qu'il n'a jamais été égalé, 
fut écrit au début du onzième siècle par dame Murasaki, 

une aristocrate 
qui vécut à la cour impériale de Heian-kyô 
l'actuelle Kyôto 


Cependant, écrit René Sieffert qui a travaillé à sa traduction près de vingt ans, " pas un instant je n'ai eu le sentiment d'un véritable dépaysement, ni dans le temps ni dans l'espace, mais au contraire me hantait l'impression constante d'être engagé dans une aventure mentale étonnamment moderne. Il m' a semblé découvrir des situations, des analyses, des dialogues qui pouvaient avoir été imaginés hier, si ce n'est demain. " Ce  " roman-fleuve ", qui retrace le destin politique et la riche vie amoureuse d'un prince, le Genji, vaut autant par la vigueur de la narration que par l'évocation d'un climat, une atmosphère, un état d'âme, les accords d'une cithare ou le parfum d'un prunier en fleur - illustration parfaite de l'impermanence de ce monde et de la vanité ultime de toute entreprise humaine.



Edition complète
Verdier
traduction du japonais par René Sieffert.





























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IMPERMANENCE


Jeunes herbes  1

Jeunes herbes  2

Le chêne

La flûte traversière

Le grillon-Grelot





























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via Sundaymornings
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Brouillard du soir

La loi du Bouddha

Illusion

Le Prince parfumé

Le prunier rouge

La rivière aux bambous

Les jouvencelles du pont

à l'ombre du chêne

Les boucles du cordon






































Les pousses de fougères

Sarawabi

Ce monument dédié a
Sawarabi se trouve au
nord du sanctuaire d'Uji

Cet endroit a été appelé
ainsi car de nombreuses
fougères et autres plantes
de montagne comestibles y
poussaient au printemps




























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Guidés par la route

qui au Maître de la Loi
devait me conduire
dans une imprévue montagne

mes pas 
se sont égarés

Cet enfant
peut-être ne l'avez-vous oublié ? 

Je l'ai pris chez moi 
en souvenir de vous quand j'ai perdu votre trace...




























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Les pousses de fougères

Sarments de vigne vierge

Le pavillon

Barque au gré des flots

L'éphémère

Exercices d'écriture

Le pont flottant





























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à présent               nos routes

pour toujours vont s'écarter
quand dans ma détresse
j'eusse certes souhaité

suivre 
celle de la vie


Ah

si j'avais pensé qu'il en irait ainsi...! 

dit-elle




























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Très haut       là-bas       un sentier étroit
et raide qui serpente




Il y a un homme sur le sentier            très loin

lui faire signe de la main

l'appeler ?                      à quoi bon ?


L.A. Photographie, Riedmatten, juillet 2011
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Su Dongpo ( 1035-1101 )















Temps gris, temps clair, aurore, crépuscule, change incessant :
Au grand Vide j'ai appris à confier mon humble corps.
Nés de l'origine sans dessein, y retournant sans regret,
Les nuages ressemblent à l'homme qui les contemple.

























Ne montrer 
que ce que l'âme, en son secret, a élu.
















L.A. Photographies, Arolla, juillet 2011




























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C'est là le bon ordre des choses





l'ordre juste, celui qu'on oublie au premier tournant. ( F. Cheng )

L.A. Photographie, Arolla, juillet 2011
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Nuages et brumes roulent leurs vagues vers les confins du ciel...





Il est temps de s'abandonner au souffle.






L.A. Photographies, de Chamonix à Zermatt, juillet 2011
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La brume unit en silence ce qui sans elle
serait voué à la séparation.


L.A.Phootgraphie, Arolla, août 2011
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Dans le très... Riedmatten, 2919 m



L.A. Photographies, de Chamonix à Zermatt, juillet 2011
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Alpine Hérens, pie rouge des montagnes, Valais suisse.
Robe monochrome, cou puissant, front large, poitrine profonde...



L.A. Photographies, grande Dixence, juillet 2011
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