vendredi, septembre 02, 2011

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Le Dit du Genji

ce grand classique 
de la littérature universelle 
dont Borges disait qu'il n'a jamais été égalé, 
fut écrit au début du onzième siècle par dame Murasaki, 

une aristocrate 
qui vécut à la cour impériale de Heian-kyô 
l'actuelle Kyôto 


Cependant, écrit René Sieffert qui a travaillé à sa traduction près de vingt ans, " pas un instant je n'ai eu le sentiment d'un véritable dépaysement, ni dans le temps ni dans l'espace, mais au contraire me hantait l'impression constante d'être engagé dans une aventure mentale étonnamment moderne. Il m' a semblé découvrir des situations, des analyses, des dialogues qui pouvaient avoir été imaginés hier, si ce n'est demain. " Ce  " roman-fleuve ", qui retrace le destin politique et la riche vie amoureuse d'un prince, le Genji, vaut autant par la vigueur de la narration que par l'évocation d'un climat, une atmosphère, un état d'âme, les accords d'une cithare ou le parfum d'un prunier en fleur - illustration parfaite de l'impermanence de ce monde et de la vanité ultime de toute entreprise humaine.



Edition complète
Verdier
traduction du japonais par René Sieffert.





























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