jeudi, février 17, 2011

1883
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Aujourd'hui, 









malade de tendresse, comme le vent du dégel, attend Zarathoustra, il attend sur ses montagnes, dans son propre suc, devenu doux, et recuit, au-dessous de son sommet, au-dessous de son glacier, las et bienheureux, un créateur à son septième jour !



Silence !

une vérité passe au-dessus de moi, à un nuage pareille, qui d'invisibles éclairs
me blesse.
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L.A. photographie, les Saisies, février 2011, avec M.N.


































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Saisies blanches
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Le but est d'offrir avec Aladin les prévisions du modèle Arpège,
avec une prise en compte des effets locaux liés à l'orographie.
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L.A. photographies, les Saisies, février 2011

SAISIES
les nuages qui bivouaquent
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Je frotte mes paupières Octavio,
le ciel marche sur la terre.
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L.A. photographie, février 2011
PAUSE
sur la petite route 123
SEUL comme ce Soleil avec
une idée blanche
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Le silence du soleil , Octavio,
traverse rires et gémissements,
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Soleil-coeur ( Oph.)
,
pierre qui bat,
pierre de sang qui devient fruit :
les blessures s'ouvrent et ne font point souffrir,
ma vie s'écoule pareille à la vie.
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L.A. photographie, Villard S/Doron, les Saisies, février 2011 ?
Octavio Paz
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AMITIÉ
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C'est l'heure attendue
sur la table tombe
interminablement
la chevelure de la lampe
La nuit rend la fenêtre immense
Il n'y a personne
la présence sans nom m'entoure
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Pour : H.

Les épicéas
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en foule sur la crête.
Cime et gravité Octavio Paz
:
Un fleuve d'arbres / Frappe ma poitrine / C'est la joie
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L.A. photographie, les Saisies, février 2011
Départementale 123 ,
le chalet au petit pan de mur blanc
L.A. photographie, février 2011, Villard S/Doron

Tranquillité sur la petite départementale 123
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L.A. photographie, Villard S/Doron, février 2011