lundi, février 07, 2011

On trouve dans la tradition juive un rapport entre l'arbre et la parole.
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Dans l'un des livres fondamentaux de cette tradition : le Zohar ou Livre de la splendeur, nous lisons : " Mais à l'époque messianique la Colonne centrale assurera la nourriture de chacun (...) L'Arbre de Vie sera alors planté au milieu du jardin et se réalisera la parole : il prendra aussi de l'Arbre de Vie, en mangera et vivra toujours ". Si l'on tient compte de ce que la tradition juive distingue constamment " ce monde-ci " ( Olam hazeh ) et " le monde à venir " ( Olam haba ), c'est par l'arbre ( la Colonne centrale, l'Arbre de Vie ) que doit se réaliser la parole fondatrice du monde à venir, l'ordre de l'époque messianique.
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Et que signifie, pour l'homme, " manger de l'arbre " sinon absorber, incorporer la substance de l'arbre ? Se nourrir de l'arbre c'est absorber la substance du monde, et par suite, la connaissance absolue, le savoir total, c'est-à-dire la connaissance de l'ordre des choses.
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L.A. photographies, les Drabons, février 2011


De même qu'en regardant attentivement la neige je décompose sa " blancheur "
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apparente qui se résout en un monde de reflets et de transparences, de même on peut découvrir à l'intérieur du son une " micromélodie " et l' intervalle sonore n'est que la mise en forme finale d'une certaine tension d'abord éprouvée dans tout le corps.
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Merleau Ponty, phénoménologie de la perception, 1945, p. 244.
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L.A. photographie, les Saisies, la grande tourbière, février 2011
Façade nord d'un chalet d'alpage
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L.A. photographies,
les Saisies, Val d'Arly, février 2011



Sei aime le soleil
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Le soleil couchant.
Sur la crête des monts, 
derrière lesquels il vient de disparaître, 
on voit encore une lueur rouge, 
et les nuages s'étendent en fines traînées teintées de jaunes clair.

Elle en a le cœur charmé


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Sei aime la lune
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La lune pâlie de l'aurore.
La lune la charme encore quand son mince croissant apparaît 
sur la cime des montagnes, 
à l'orient.



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Sei aime les étoiles
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Les Pléiades.
L'étoile du Bouvier.
L'étoile du matin.
L'étoile du soir.

Si seulement il n'y avait pas d'étoiles filantes, 
ce serait encore mieux.






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Sei aime les nuages
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Les nuages blancs, pourpres, noirs, la ravissent.
Les nuages chargés de pluie, que le vent chasse.
Elle aime voir aussi, à la pointe du jour, les nuages sombres,
qui peu à peu blanchissent. Dans une poésie chinoise, on a
parlé, de la teinte qui disparaissait à l'aurore. C'est bien joli encore
lorsqu'un nuage mince couvre la face brillante de la lune !

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Sei aime aussi le brouillard, 
la brume sur la rivière,
et bien d'autres choses tumultueuses comme 
les étincelles par exemple...



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Ciel des Saisies
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L.A. photographie, février 2011

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Ce matin 
Oraison avec
le Veilleur et son Chant
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C'est à Toi Seigneur 
de me rendre capable d'avoir par en
Tes biens, car sans Toi je ne suis rien.
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Le Christ : 
Lumière née de la Lumière, 
Il est Dieu engendré
du Père


Il Est : Il fut, Il sera.


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Transcendance franchie, 
condition de la pensée, 
le pur différent
transmis, 
notre intime structure,
notre intime architecture 
en personne et en mystère amenée,
le Christ témoigne 
de la pure Vérité.

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Celui qui tient de Son essence
oit Sa voix et entre au glorieux
chemin qu'épanouit et ouvre le Verbe.

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Nul ne peut atteindre
 au Ciel que Celui qui des Cieux est le
Suprême Créateur et les traverse jusqu'à nous :


Je ne vais où 
Il est qu'en me remettant à Son agir, 
à sa pure
initiative et à sa nue Volonté, 
dans l'abandon actif.
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Le Chant du Veilleur, 
Maxence Caron, P. 216/217






















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écorce & fragments
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L.A. photographie,
les Saisies, février 2011
On tâte le pouls des choses...
On sent la courbure de la terre...
On est soeur par l'eau et par la feuille.
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Voilà ce que dit H.M. le plus grand poète de la vie dans les plis
Souche écorce & neige
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L.A. photographies, les Saisies, février 2011

Février les Drabons d'un versant sud
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L.A. photographies, Bisane 1500 février 2011