Séracs & crevasses, Schöbielgletcher
L.A. Photographies, juillet 2011
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J'écoute attentivement
la fameuse phrase sur le tout
de l' Isha Upanishad :
Ceci est totalité
this is totality
cela est totalité
that is totality
la totalité sort de la totalité
totality emerges from totality
quand de la totalité tu soustrait la totalité
when you take totality from totality
ce qui reste est totalité
what remains is totality
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J'écoute attentivement
la fameuse phrase sur le tout
de l' Isha Upanishad :
( en double avec K.W.)
Ceci est totalité
this is totality
cela est totalité
that is totality
la totalité sort de la totalité
totality emerges from totality
quand de la totalité tu soustrait la totalité
when you take totality from totality
ce qui reste est totalité
what remains is totality
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Matterhorngletscher, North Face.
L' Orient que cherche le mystique ... est dans la direction du nord, au-delà du nord .(Henry Corbin, l'Homme de lumière), le nord est considéré comme le seuil de ce que Corbin appelle la Transconscience, " le foyer des hymnes ", et la " terre de lumière ". Tout au long du chemin à la fois sensuel et sursensuel ( Corbin parle d'un concret suprasensible) , ont lieu de petites épiphanies : des rencontres avec la " Nature parfaite " ( les figures sont la plupart du temps féminines), ou avec des " anges " (des éclats de lumière), jusqu'à ce que le voyageur devienne " hyperboréen" ( Corbin : " l' Hyperboréen symbolise l'homme dont l'âme a atteint une complétude et une harmonie telles qu'elle est sans négativité ni ombre "). Le symbolisme des couleurs est particulièrement important sur cette voie : les soufis eux-mêmes portent des vêtements de couleur bleue, et c'est pourquoi en Perse on les appelle kabûd-pushân, les habillés-de-bleu.
L.A.Photographies, tour du Cervin, juillet 2011
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Au divan du psycanalyste, les " schizoanalystes "
préfèrent la promenade :
La promenade du schizophrène, c'est un meilleur modèle que le névrosé couché sur le divan. Un peu de grand air, une relation avec le dehors ( l'anti-OEdipe ). Le moi qui émerge de telles déambulations est " un étrange sujet, sans identité fixe ", qui " s'étale sur le pourtour du cercle dont le moi a déserté le centre ".
L.A. Photographie, Arolla, juillet 2011
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Le livre-du-chemin-de-montagne.
ou livre-de-la-route poétique peut amalgamer paysage extérieur et paysage intérieur, géographie et espace intellectuel, topographie et imaginaire. Il peut juxtaposer expérience, informations et didactisme. Il peut combiner plusieurs niveaux de temps : le présent ( le mouvement du marcheur , du voyageur ) ; le passé ( échos, citations, références à la tradition culturelle ) ; le futur ( grâce à des allusions discrètes au but du voyage, en termes physiques et en termes spirituels ) ; l'éternel ( grâce à un poème surgissant de la prose du passé ou du présent ). Des sensations archaïques ( la vapeur et les nuages vus et ressentis comme des forces vitales cosmiques ; des oiseaux blancs vus comme véhicules de l'âme) peuvent se trouver à côté des idées modernes les plus pointues. Le rythme est rapide, les rapports jamais trop évidents ( une continuité profonde permettant beaucoup de discontinuité de surface), l'accent est mis sur une mobilité dynamique.
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L.A. Photographie, Arolla juillet 2011
avec K.White, l'esprit nomade, livre de poche page 374
Rupicapra rupicapra, Chamois ( Isard dans les Pyrénées )
Silhouette de chèvre
cou assez long
pas de barbiche
pelage allongé sur le cou et le dos
brun roussâtre clair avec raie dorsale médiane foncée en été
brun noir en hiver
face ventrale toujours plus claire
Long sifflement " pfiff " d'alarme
trépigne avec les pattes antérieures
les jeunes beuglent
les mâles en rut bêlent
Le jeune est appelé éterlou
la jeune femelle éterle
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L.A. Photographie, Arolla, juillet 2011
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lundi, août 29, 2011
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On ira de la substance au vide, et du vide à la substance...
Si l'on pense à un chemin écrit, il ne peut-être question du déroulement d'une intrigue, mais du déploiement d'une énergie, des moments yang ( d'énergie forte et brillante ) alternant avec des moments yin ( de tranquilité et de contemplation ).
.L.A. Photographie, Les Aiguilles rouges Arolla , juillet 2011
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Atteindre le Frais, reach the cool.
" Le pèlerinage, écrit Ananda Coomaraswamy dans The Pilgrim's Way, est un processus qui consiste à aller de la potentialité à l'acte, du non-être à l'être, de l'obscurité à la lumière... Le voyageur est sur la voie qui l'amènera à l'état de krtsna-karma-krt : celui qui a accompli toute sa tâche. " Quand à Mme Rhys Davids, elle affirme dans son Manual of Buddhism que suivre le chemin-à-travers-les-mondes, c'est s'engager dans un devenir graduel " along a More towards a final Most " ( un chemin le long duquel on accumule de l'être pour arriver à l'être maximal ). Dans son essai Wayfaring ( cheminement ), I.B. Horner dit qu'il s'agit d' " atteindre le Frais " ( reach cool ). C'est par " the cool " qu'elle traduit le pali nibbana et le sanskrit nirvana. Il faut de l'énergie ( viriya ), de l'effort ( padhana ), et la volonté d'aller jusqu'au bout de la route ( advanah param).
Atteindre le Frais.
L.A. Photographies, vers la cabane des Aiguilles rouges, Arolla, juillet 2011
source texte, Kenneth White, l'esprit nomade , livre de poche.
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J'aime,
me promener dans ce mélange d'herbe, de roche, de neige, de pluie
et de brouillard...
Je l'entends mieux maintenant me dire à l'oreille :
Il y a mille sentiers qui n'ont pas été suivis, mille santés et milles terres cachées de la vie. Ni l'homme ni la terre des hommes n'ont encore été éprouvés et découverts. Veillez et écoutez, solitaires. De l'avenir viennent des souffles aux secrets battements d'ailes... En vérité, la terre deviendra un jour un lieu de guérison. Et déjà une odeur nouvelle l'enveloppe, une odeur salutaire.
L.A. Photographies avec M.N. vers la cabane des aiguilles rouges
