lundi, décembre 06, 2010

C'est l'hiver, les arbres sont en bois. ( Jules Renard )
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L.A. photographie,
Villard S/Doron décembre 2010



Pour Ph. Laroche
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la forêt 
est 

un
état d'âme   

G. Bachelard 


écouter la forêt
plutôt que l'arbre qui tombe

F. Hegel 


penser
c'est chercher 
des clairières dans

une forêt

J. Renard







si
marchant dans la forêt
tu rencontres deux fois le même arbre
c'est que tu 
es 

perdu

proverbe du Panda 
































Alexandre Hollan, les arbres ont de la lenteur a donner
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Alexandre Hollan
°
Le trait tranche, et projette l'énergie. L'arbre résonne, vibre, nie.
Répond par la durée. Son frémissement s'étale sur la surface du papier.
°
Textimage, revue du dialogue texte image
°
Alexandre Hollan Hêtre Arbre
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La jouissance est 
l'accueil de la présence

Notes avec Jacques Derrida et mon désordre

Il ne faut pas se voiler la face. Citer, c'est dire " Oui " à un autre, et c'est aussi contresigner, recueillir une pensée dans un autre contexte. Dés qu'elle est recueillie, elle est transformée, dé construite, mise en abyme. L'authenticité n'existe pas.

Il arrive aujourd'hui à la poésie une expérience absolument nouvelle : la date reste en mémoire, singulièrement et en toute clarté.

Textes et photographies sont toujours datés et l'inscription d'une date ne va jamais sans une espèce de signature.

Dans l'Orloeuvre, on entend par " source " les éléments de signature et de date à partir desquels une proposition s'établit ou une page s'écrit.

Qu'elles émanent d'artistes, d'écrivains ou de n'importe qui, les sources sont considérées comme des signatures, ce qui suppose en premier lieu qu'elles soient considérées, c'est-à-dire qu'elles jouissent du respect qui leur est dû.

L'oeuvre photographique est photographie de photographie, mise en abyme, livre sans mot, sans énoncé, et même sans image. L'essence de la photographie est d'être silencieuse, spectrale.

Je ne sais pas si je crois ou si je ne crois pas au fantômes, mais je dis : vive les fantômes ! et vous, est-ce que vous y croyez aux fantômes ?
































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Un vrai roman !




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Écrire la vie de Jacques Derrida ( 1930/2004 ), c'est raconter l'histoire d'un petit juif d'Alger, exclu de l'école à douze ans, qui devient le philosophe français le plus traduit dans le monde, l'histoire d'un homme fragile et tourmenté qui, jusqu'au bout, continua de se percevoir comme un " mal aimé " de l'université française. C'est faire revivre des mondes aussi différents que l'Algérie d'avant l'indépendance, le microcosme de l' École normale supérieure, la nébuleuse structuraliste, les turbulences de l'après-68. C'est évoquer une exceptionnelle série d'amitiés avec des écrivains et philosophes de premiers plans...


Pour écrire cette biographie passionnante et riche en surprises, Benoît Peeters a interrogé plus d'une centaine de témoins. Il est aussi le premier à avoir pris connaissance de l'immense archive personnelle accumulée par Jacques Derrida tout au long de sa vie ainsi que de nombreuses correspondances...


Jacques Derrida Philippe Sollers
leur amitié fut comme un coup de foudre réciproque


Derrida, 
Tel quel ou sympathie pour un fantôme
Pile Face


La photographie de Horst Tappe que Benoît Peeters a choisi est une très belle photographie. Un visage tendrement incliné qui a été exposé au soleil et qui vous sourit. Les dernières phrases du livre sont de Derrida : 

Souriez-moi comme je vous aurai souri jusqu'à la fin. Préférez toujours la vie et affirmez sans cesse la survie...Je vous aime et vous souri d'où que je sois.


Sourions donc

le monde est toujours nouveau






























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L' homme est le plus inquiétant de tous les fantômes. ( Derrida )