Mon bonheur
.
Quand je fus las de chercher
j'appris à faire des découvertes...
°
L.A. photographie, tourbière des Saisies, avec M.N.
Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
jeudi, avril 15, 2010
Le voyageur
Tu sauras que j'aime l'ombre comme j'aime la lumière. Pour qu'il y ait beauté du visage, clarté de la parole, bonté et fermeté du caractère, l'ombre est nécessaire autant que la lumière
.
J'aime les hommes parce qu'ils sont disciples de la lumière, et je me réjouis de la clarté qui est dans leurs yeux, quand ils connaissent et découvrent, les infatigables connaisseurs et découvreurs
...
Nietzsche
le voyageur et son ombre
L.A. photographie, les Saisies, avril 2010
Chant de la lumière et de l'énigme
L'histoire des tourbières remonte à la période post-glaciaire
.
.
Il y a 12 000 ans le retrait des glaciers du quaternaire laisse la place à de nombreuses pièces d'eau d'importance variable. Certaines aujourd'hui, alimentées par des eaux vives riches en oxygène, constituent nos plus beaux lacs de montagne
.
Les tourbières, au contraire, ont besoin pour se développer d'eaux calmes et peu oxygénées. Localement soumises aux contraintes d'un climat froid et humide : conditions proches de celles rencontrées dans la toundra arctique. L'altitude ici, env. 1500 m, compense la latitude
.
Alors seulement peut s'amorcer un processus à évolution lente dont le point de départ est l'eau et l'aboutissement une forêt
.
le dégel avril 2010