jeudi, avril 15, 2010

...ceci est ma solitude
d'être enveloppé de lumière
Nietzsche
°
L.A. photographie, tourbière des Saisies, avril 2010

1 commentaire:


  1. Et, quand la clameur du crépuscule eut tiré
    Une écume ivre des eaux éblouies,
    Comme je me retrouvais dans la Patrie,
    De la bouche du fleuve je portai mes pas
    (Et le Temps changeait d'ombres,
    D'arche en arche appuyant
    Mélancolique ses cils vibratiles)
    Vers un pin aérien que tourmentaient les feux
    D'extrêmes rayons suppliants
    Par lui, hôte espéré de pierres mémoriales,
    Invaincu, prolongés parmi les meurtrissures


    Giuseppe Ungaretti, A la rencontre d'un pin
    (traduction de Philippe Jaccottet)

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