lundi, avril 12, 2010

Robert Motherwell
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Expert in home-cosmography
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L.A. photographies, Beaufort, avril 2010

Économie
où je vécus, et ce pour quoi je vécus
lecture
bruits
solitude
visiteurs
le champ de haricots
le village
les étangs
la ferme Baker
considérations plus hautes
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Voisins inférieurs
pendaison de crémaillère
premiers habitants et visiteurs d'hiver
l'étang d'hiver
le printemps
conclusion
:
la lumière qui nous crève les yeux est ténèbre pour nous.
Seul point le jour auquel nous sommes éveillés.
Il y a plus de jour à poindre.
Le soleil n'est qu'une étoile du matin
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H.D.T. la vie dans les bois
L.A. photographie, l'étang de Beaufort, avril 2010

Quand j'écrivis les pages suivantes, ou plutôt en écrivis le principal, je vivais seul, dans les bois, à un mille de tout voisinage, en une maison que j'avais bâtie moi-même, au bord de l'Etang de Walden, à Concord, Massachusetts, et ne devais ma vie qu'au travail de mes mains. J'habitai là deux ans et deux mois. à présent me voici pour une fois encore de passage dans le monde civilisé
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image via 365 Blanc
dans des eaux claires et vives
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(...)
Une fièvre du calcul s'est emparée des hommes, elle a déjà bouleversée leur existence entière, leurs travaux et leurs jours, leurs loisirs et leur sommeil, leurs champs et leurs cités, leurs voyages et leurs commerces, leurs arts, leurs bonheurs, leurs savoirs, leurs maisons et leur corps. Percevons-nous encore le poids de ne vivre le plus souvent qu'en foule, de se considérer en foule, de se soumettre à des opérations de foule, à des engouements de foule, à des terreurs de foule, à des signaux, à des slogans, à des désirs, à des circulations, à des tanières de foule ? Il est tard. Et déjà la plupart acceptent, s'accoutument, s'emploient avec ferveur, et jugent même certains jours, estourbis sinon vantards dans les corridors de leurs abattoirs, que leur malheur est un privilège, n'ayant plus à l'esprit de s'éberluer ou de résister
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Vincent Pélissier
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La vie qui s'éloigne II
Caroncules dilatées
ailes à demi déployées traînant à terre
rectrices de la queue relevées pour bien mettre en valeur
les sous caudales blanches
les tétras-lyre font tout pour paraître à leur avantage
sur l'aire de parade ou lek
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Les mâles de petits tétras arrivent en général fin avril, vers 3h, en piétant, sur leur arène de parade. La phase active de cette parade démarre peu après et se poursuit par temps couvert jusqu'à 9 ou 10 heures ; par temps clair les ébats s'arrêtent beaucoup plus tôt
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