vendredi, janvier 01, 2010

les Pemmonts jour blanc
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merveilleusement le temps se déplie
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L.A. photographie, les Saisies, janvier 2010
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Je veux que ma poésie puisse
être lue par une jeune fille de
quatorze ans




























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La mélancolie et la tristesse sont déjà le commencement du doute ; le doute est le commencement du désespoir ; le désespoir est le commencement cruel des différents degrés de la méchanceté (...) Ne reniez pas l'immortalité de l'âme, la sagesse de Dieu, la grandeur de la vie, l'ordre qui se manifeste dans l'univers, la beauté corporelle, l'amour de la famille (...) Si l'on rappelle la vérité d'où découlent toutes les autres, la bonté absolue de Dieu et son ignorance absolue du mal, les sophismes s'effondreront d'eux-même









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Le bien est irréductible. 


Les anthécrists, 
les anges accusateurs, 
les peines éternelles, 
les religions sont le produit du doute.

L'erreur est la légende douloureuse.

Le cœur de l'homme 
est un livre que j'ai appris à estimer.

La poésie doit avoir
pour but la vérité pratique.

Je ne connais pas 
d'autre grâce que celle d'être né.
Un esprit impartial la trouve complète.

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Isidore Ducasse Comte de Lautréamont




















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neige & branchages II
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L.A. photographies,
les Saisies, janvier 2010

neige & branchages I
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L.A. photographies,
les Saisies, décembre 2009



éclaircie




L.A. photographies, les Saisies, décembre 2009
au sommet du Chard du Beurre



cup of tea
Today
Twinings of London
Orange & Cinnamon
Black Tea
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Mel Robson, céramic
c'est uniquement en ce moment même
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dans l'immédiat, que chaque temps d'une présence, et tous sans exception, se confondent dans le temps intégral. Les signes présents et les phénomènes présents dans leur ensemble constituent le temps. Tout ce qui est présent dans le monde entier constitue le temps qui se succède d'instant en instant et, de proche en proche, aboutit ici et maintenant
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L.A. photographies, les Saisies, décembre 2009
avec Maître Dogen
source du texte, Ph.Sollers, les voyageurs du temps, P.228





Le maître archer

Toi, absent qu'il faut aimer...
terme qui nous échappes et nous poursuis
comme l'ombre d'un oiseau sur le sentier :
je ne veux plus te chercher.

Je vibrerai sans presque ajuster ma flèche
pourvu que soit tendue la corde de mon coeur :
voilà ce que m'enseigne le maître archer zen
qui depuis trois mille ans te voit
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( jardin Bonacossi ,octobre 1954, à B.B.)
°
Cristina Campo
le tigre absence
traduit par Monique Baccelli
Arfuyen
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Heureuse et lumineuse année 2010