dimanche, janvier 31, 2010

Chalets
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L.A. photographies, Beaufort, janvier 2010

Deyrolle
via 365 Blanc
Lisa M.Robinson
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samedi, janvier 30, 2010

Le Doron moi saumon
avec le flux du ciel
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L.A. photographie, Beaufort, janvier 2010

Beaufort
Procès-verbal
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L.A. photographie, janvier 2010

St. Joseph
Oratoire
Beaufort
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En quelle manière le verbe...parle
L.A. photographie, janvier 2010

Suis-je prêt pour le voyage ?
Suis-je prêt à me sentir déstabilisé, projeté dans une nouvelle manière de penser, et donc de vivre ?
Chêne, Curtillets
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L.A. photographie, Beaufort, janvier 2010

Questions vitales

Dans vos projets, essayer de voir la dette à l'égard des générations passées, ce que vous répétez. La conscience de ce rattachement au passé change-t-il votre regard sur les choix fait ?
Qu'est-ce qui appartient au destin commun dans vos projets ?
Vos projets ont-ils entraîné une relecture de votre passé ? Ou bien s'inscrivent-ils dans la continuité du passé non révisé ?
Les Cours

L.A. photographies, Beaufort, janvier 2010

brindilles
arbre neige & brindilles
Bersend
quelques traits sur un mur
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L.A. photographies, janvier 2010


Marche sur la route enneigée
du Bersend
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Matin
L.A. photographie, janvier 2010

vendredi, janvier 29, 2010

L.A. photographie, janvier 2009

Soleil et Chair

Si les temps revenaient, les temps qui sont venus !
- Car l'Homme a fini ! l'Homme a joué tous les rôles !
Au grand jour, fatigué de briser des idoles
Il ressuscitera, libre de tous ses Dieux,
Et, comme il est du ciel, il scrutera les cieux !
....

Notre pâle raison nous cache l'infini !
Nous voulons regarder : _ le Doute nous punit !
Le doute, morne oiseau, nous frappe de son aile...
_ Et l'horizon s'enfuit d'une fuite éternelle !...

Dans l'immense splendeur de la riche nature !
Il chante plein de bonheur qui monte vers le jour !...
_ C'est la Rédemption ! c'est l'amour ! c'est l'amour!...

Soleil et Chair
°

Rimbaud : la subversion de conversion
Maxence Caron
ici
Eux se situent dans la brise,
l'ébat, le saule, le feu, le fruit,
ventre tombe ou berceau
...
Philippe Sollers, René Char ;
deux rires cruciaux en écriture.
On tolère leur énigme par fragments de joie.
Et puis ces hommes rient visiblement assez sainement pour que l'on se fie
d'entrée à leur mystère, fut-il vertigineux.
Ces deux-là contribuent à la mise en lambeaux d'un deuil ambiant
andoar
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éloge d'une parenté substantielle
ici
L.A. photographie, encre & crayons, janvier 2010

" (...) nous comprenons que le fard mystique dont la nature tire toutes ses nuances est le grand principe de la lumière qui est à jamais blanche ou incolore par elle-même et qui, si elle se posait sans intermédiaire sur les choses, neutraliserait aussi bien la teinte des tulipes que celle de nos pourpoints. Si nous méditons, l'univers se déploie alors à nos yeux comme une lèpre, et comme le voyageur entêté qui refuse, en Laponie, de mettre des lunettes noires ou de couleur, le malheureux mécréant s'aveugle à contempler l'immensité drapée dans un suaire blanc. La baleine albinos est le symbole de toutes choses. Vous étonnerez-vous dès lors que lui soit livrée une chasse féroce ?
( H. Melville, Moby-Dick)


Si la lumière frappait directement la matière des choses, elle donnerait sa blancheur vide à tout. Le blanc est la couleur de l'univers en soi, débarrassé des couleurs illusoires. Il permet de voir la réalité en face. De là l'effroi qu'il peut provoquer, mais aussi l'attrait qu'il exerce
.
Cette quête incessante, obsédante de la blancheur, couleur utopique et menacée, qui est encore celle de notre société contemporaine, ne serait peut-être donc pas seulement l'aspiration à une blancheur perdue, mais également la recherche de la réalité sous le masque, de la blancheur de l'intérieur. Entre angoisse de ce moment vide, avant la révélation, mais aussi de cet espace libre de tous les possibles.
" le blanc, gouffre libre, infini, est devant nous."
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( K.Malévitch, Essai sur l'art, le miroir suprématiste, 1977)
source Annie Mollard-Desfour, le Blanc, CNRS éditions
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L.A. photographie, les Saisies, janvier 2010

Petit éloge du catholicisme
Patrick Kéchichian
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" Le désir de l'éloge, comme tout vrai désir, est sortie, abandon joyeux de soi. L'éloge suppose l'existence, la consistance de la personne ( ou de la chose ) dont on veut dire et chanter les mérites, l'intérêt, l'intelligence, la séduction, la beauté, la hauteur, la profondeur, etc. Cette personne il faut d'abord la nommer - ou échouer à la nommer -, l'invoquer, se placer, corps et âme, face à elle. Les pièces qui composent cet ouvrage, à partir des entrées choisies, ne forment pas un dessin complet, pas davantage une synthèse. Encore moins un guide. Il y a des omissions criantes, des trous profonds, des impasses. Le contournement d'immenses massifs. Ces manques seraient injustifiables n'était la volonté qui m'anime et peut-être me justifie : témoigner d'un bouleversement intérieur, la foi, qui, peu à peu, s'est constituée, dans ma vie, en lignes de pensées, de conduite - et partant d'inconduite -, en morale, en horizon. "
P.K.
Folio 4958

jeudi, janvier 28, 2010




L.A. photographies, janvier 2010



grande Forêt d'épicéas,
sa neige atteste
la Déesse
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L.A. photographie, Villard S/Doron, janvier 2010

Dictionnaire de la couleur
Mots et expressions d'aujourd'hui
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Du " blanc parfait " du " corps blanc ", de la couleur de la neige ou du lis à l'éclat de " l'arme blanche ", du diamant et du cristal..., le blanc hésite entre absence ou somme de toutes les couleurs, éclat ou pâleur, opacité et transparence, et s'éloigne ou se rapproche de son origine étymologique ( blank : " brillant").
En multipliant les associations symboliques, le blanc se révèle tour à tour absolu, idéal, lumière et matière, hygiène du corps et pureté de l'âme, neutralité, paix, mais aussi vide et silence, espace libre de tous les possibles !
Il témoigne d'une quête obsédante de la blancheur qui est encore celle de notre société contemporaine.
Olivier Merijon
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" Chaque harmonie est secrète. Le blanc porte un mystère, et le sujet ne s'offre pas commodément : il oblige le spectateur à une approche tellement délibérée qu'il faut à celui-ci percevoir plus qu'il ne voit pour atteindre son image. "
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Olivier Merijon
Blanc fuit
hésite entre couleur éclat pâleur
transparence et opacité
s'éloigne ou
se rapproche de la simple brillance
s'échappe nuances claires du jaune sombres du gris du bleu aussi
du blanc idéal
" pur "
s'éloigne
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Blanche idée d'opacité d'un corps blanc incolore et transparent
°
L.A. photographie, les Saisies, janvier 2010

Encore


et ce corps et ce lieu
aux limites du vide illimité
Again
in the snow
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L.A. photographies, les Saisies, janvier 2010
pour Martin Ziegler et Laurence Mauguin avec Samuel Beckett

" Il est question de nuages et Virginie Latour commence à comprendre. Elle comprend qu'au début du dix-neuvième siècle quelques hommes anonymes et muets, disséminés dans toute l'Europe, ont levé les yeux vers le ciel. Ils ont regardé les nuages avec attention, avec respect même ; et, avec une sorte de piété tranquille, ils les ont aimés. "
*
Akira Kumo est un couturier japonais. Il collectionne les livres consacrés aux nuages. Pour classer sa bibliothèque, il engage Virginie Latour, une jeune femme, à qui il raconte des histoires de chasseurs de nuages. Celle de Luke Howard qui inventa leurs noms, celle de Richard Abercrombie qui fit le tour du monde pour voir s'ils étaient partout identiques, d'autres encore, aussi surprenantes que le jeu des nuées

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*
L.A. photographie, nuages sur les Saisies, 2009
Stéphane Audeguy, folio n° 4537, La Théorie des nuages


Un grand merci à Elizabeth
son blog Sédiments
ici
Front froid
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Rappelons qu'on parle de front froid si une masse d'air froid repousse une masse d'air chaud.
Ce type de front se rencontre assez souvent sur l'Europe occidentale au printemps et en hiver.
Il avance à la vitesse de 40 km/heure ( plus vite en hiver qu'en été ) environ dans la direction nord-sud ou nord-ouest-sud-est.
Il arrive parfois que son déplacement soit fort lent ;
on dit alors qu'il est quasi stationnaire
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Analyse d'un front froid
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L'air froid tente de s'infiltrer sous l'air chaud,
lequel est repoussé en altitude.
Il se forme également des cirrus émissaires, mais
ils précèdent de peu les précipitations.
En dessous de ceux-ci on voit des altocumulus qui sont
le signe d'une grande instabilité de l'air.
Ils ne persistent pas très longtemps, et très vite l'air chaud,
brusquement soulevé par l'air froid, forme de méchants, cumilonimbus
responsables des orages et des fortes pluies.
Le passage d'un front froid est donc plus bref,mais
aussi beaucoup plus violent, que celui d'un front chaud
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De la météorologie et des micro-climats, marabout guide.
Il y a inversion de température
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L'air chaud se comporte comme un couvercle qui
empêche tout échange
sauf celui-la
:
inversion de température
approchons et tournons autour de sa beauté
elle
m'ouvre la porte d'un infini que j'aime
l'univers moins hideux et les instants moins lourds ?
Il y a inversion de température
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L.A. photographies, les Saisies janvier 2010
avec Baudelaire

Certains nuages en effet semblent
surplomber tous les autres
,
et s'étirent comme des griffures de chat ou des crinières,
en longues fibres parallèles ou divergentes,
presque diaphanes ;
Howard les nomme filaments :
ce seront en latin,
les cirrus
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Stéphane Audeguy
La théorie des nuages
folio 4537 ; P.19
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L.A. photographie, les Saisies, janvier 2010
L.A. crayon encre & photographie,
les Saisies janvier 2010

Le Mont Nivial
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On trouve chez G.Perec l'adj. NIVIAL, synon. de nivéen ; par allusion au " Cachalot blanc ", Moby Dick, blanc comme la neige
:
" Blanc sur l'horizon lapis-lazuli, Moby Dick soufflait. Son dos faisait un mont nivial, brouillard blanc qu'un vol d'albatros nimbait. Un court instant, tout parut s'adoucir. A dix furlongs du galion, Moby Dick glissait, animal divin, paix avant l'ouragan final. "
( G.Perec, la disparition )
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L.A. photographie,le Mont-Blanc, les Saisies, janvier 2010
" Le blanc est inaccessible,
il se révèle, mais est hors d'atteinte.
Blanc. Cette extrême ligne encore présente, courageuse,
dans l'immense silence de cet infini secret blanc, banquise
à foison et encore plus soleil de nuit, et de nos jours.
Le blanc a la limite du silence dans un infime.
(O.Merijon, " Réflexions sur les Whites ")
Achromatique
Une couleur
Neutre
Fondamentale
°
" Représente-toi le blanc comme quelque chose de tout pur,
quelque chose où il n'y a plus aucune couleur, mais seulement
de la lumière. "
A.Gide, la symphonie pastorale

mercredi, janvier 27, 2010

les arbres soudain d'ailleurs
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L.A. encre & photographies, janvier 2010

David H. Gibson
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le Signal
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L.A. photographie, les Saisies, janvier 2010

deux jeunes skieurs
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L.A. photographies, les Saisies, janvier 2010
branche & brindilles XV
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L.A. photographie, les Saisies, janvier 2010