Il y a encore des chants à chanter au-delà des hommes. ( Celan )
Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
lundi, juin 29, 2009
Mars et Vénus
Londres, National Gallery
°
L'interprétation néoplatonicienne de ce tableau considère Mars et Vénus comme des divinités planétaires en conjonction
.
La torpeur du dieu indique que cette planète, symbole de force et d'agressivité, est soumise à la domination de Vénus
.
L'utilisation du coquillage en guise de corne est une allusion à l'impuissance momentanée de Mars
.
La présence des petits satyres est une citation empruntée à Lucien de Samosate, relative à un célèbre tableau sur les amours d'Alexandre et de Roxane
.
L'utilisation des armes comme jouets révèle la soumission de la planète guerrière aux grâces vénusiennes
.
L'influence de la déesse de l'amour tempère l'humeur martiale.
La zone de combat
température moyenne annuelle : + 2°c à + 4°c
température moyenne du mois de juillet : + 9°c
200 nuits de gelée par an
les conditions y varient à quelques mètres de distance
zone de transition où s'arrête la forêt.
Prés, bois et landes d'ambiance très agréable
°
Ceux qui sont experts dans l'art de se défendre se dissimulent sous la terre aux neuf replis ; ceux qui sont habiles dans l'art d'attaquer se déplacent comme s'ils fondaient du neuvième ciel. Ainsi ils sont capables à la fois de se protéger et de s'assurer une victoire totale.
( avec Sun Tzu)
température moyenne du mois de juillet : + 9°c
200 nuits de gelée par an
les conditions y varient à quelques mètres de distance
zone de transition où s'arrête la forêt.
Prés, bois et landes d'ambiance très agréable
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Ceux qui sont experts dans l'art de se défendre se dissimulent sous la terre aux neuf replis ; ceux qui sont habiles dans l'art d'attaquer se déplacent comme s'ils fondaient du neuvième ciel. Ainsi ils sont capables à la fois de se protéger et de s'assurer une victoire totale.
( avec Sun Tzu)
1
Il est plus facile
à l'oiseau d'être
matière
que d'être celui
dont seul l'élan sans fin
le fait être
oiseau.
Une voltige claire
( à corps perdu )
conditionne sa pose pure
dans l'épaisseur de l'air.
Quand il s'éveille
et monte au ciel
en un vol vertical, léger,
l'oiseau terrestre
désespère
°
Israël Eliraz
Oiseau et autres poèmes
traduit de l'hébreu par Colette Salem
et Laurent Schuman
Editions Apogée
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esprits nomades : ici
à l'oiseau d'être
matière
que d'être celui
dont seul l'élan sans fin
le fait être
oiseau.
Une voltige claire
( à corps perdu )
conditionne sa pose pure
dans l'épaisseur de l'air.
Quand il s'éveille
et monte au ciel
en un vol vertical, léger,
l'oiseau terrestre
désespère
°
Israël Eliraz
Oiseau et autres poèmes
traduit de l'hébreu par Colette Salem
et Laurent Schuman
Editions Apogée
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esprits nomades : ici
Sept rouleaux
L.A. encre sur papier, rouleaux collés dans une boite
avec Duns scot
22/26/3 cm, détail intérieur, 2007
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Prima conclusio : Absolument aucune chose n'est ordonnée essentiellement à elle même
.
Secunda conclusio : Dans tout ordre essentiel, le cercle est impossible
.
Tertia conclusio : Ce qui n'est pas postérieur à l'antérieur n'est pas non plus postérieur au postérieur
Alchimille, Alchimie, Rosée
rosacée herbacée palmée ronde plissée en mantelet finement dentelé
Alchémille argentée des champs perce-pierre pied de lion manteau des dames
couronne de la Vierge et porte rosée .
Dotée selon les Alchimistes en propriété de favoriser la transmutation des métaux vils en or
.
Une rosée abondante, par un temps découvert et calme, doit faire espérer la continuation du beau temps. Au contraire, la pluie est prochaine, si par un temps découvert et calme, il n'y a pas de rosée... La rosée vivifie les plantes ; elle leur prodigue une humidité nécessaire, et souvent plus efficace que celle même des pluies ; elle pénètre plus facilement dans le tissu cellulaire des végétaux, et l'on remarque que les plantes qui croissent dans les lieux secs et arides sont plus pourvues que celles des marais de ces longs poils qui leur permettent d'absorber une plus grande quantité de rosée...
°
Prenez quelque quantité de rosée de mai, laquelle abonde en esprit subtil, et en distillez environ la moitié par des cucurbites au bain-marie, ou au sable modérément chaud, et rectifiez une fois ce qui est distille, n'en retirant que la moitié, laquelle vous conserverez dans des fioles bien bouchées. Cette eau ne sert pas seulement de menstrues ( dissolvant ) pour les extractions, mais peut aussi servir de véhicule à beaucoup de remèdes, qui ont besoin d' être délayés dans quelque liqueur. On peut travailler de même sur l'eau de pluie, mais il faut la prendre au mois de mars, environ l'équinoxe, auquel temps elle est plus remplie de l'esprit universel qu'en toute autre saison.
°
Avec la rosée, nous entrons concrètement dans le domaine du merveilleux. En effet, cette condensation nocturne, sous l'influence de la lune, est, selon la tradition, le véhicule privilégié de l'esprit universel.
Dans la bible, la rosée est souvent citée : " son pays recevra de l'Eternel, en signe de bénédiction le meilleur don du ciel, la rosée (Deut 33-13 ) " ou encore : " Tressaillez de joie, vous qui dormez dans la poussière ! Pareille à une rosée de lumière est ta rosée, et la terre redonnera vie aux ombres ( Issaïe 26-19 )...
°
L.A. photographie, Beaufort, mai 2009
Avec un extrait sur la rosée du laboratoire alchimique d'Athorène
Sagho
le matin du sang a saupoudré les sagas nés des
scories
d'étoiles déflorées à pleins tubes
et soulève mon sang comme un mustang roué
d'aigles
du plateau où tes doigts plient l'incendie des
sumacs
jusqu'à la steppe fracturée par le bec des
pygargues
mes poings d'interrogation frappent le ciel
matin de lait sel d'agrotides et de lis
l'abîme nous gratifie d'un ventre d'antilope abattue
dans
le mil des tonnerres
mais nul mot
nul mot sinon la farine des lyctes par ce temps mâle
et par gerbes les pucerons du vent sous les
cataires
tant pis si seul tant pis je falsifie l'enseigne publique
de l'aube je m'en frotte l'oeil avant d'entrer dans la
coutume inextricablement claire du temps
°
écho à mon ami du désert Fayçal
ce poème de Mohammed KHAIR- EDDINE
scories
d'étoiles déflorées à pleins tubes
et soulève mon sang comme un mustang roué
d'aigles
du plateau où tes doigts plient l'incendie des
sumacs
jusqu'à la steppe fracturée par le bec des
pygargues
mes poings d'interrogation frappent le ciel
matin de lait sel d'agrotides et de lis
l'abîme nous gratifie d'un ventre d'antilope abattue
dans
le mil des tonnerres
mais nul mot
nul mot sinon la farine des lyctes par ce temps mâle
et par gerbes les pucerons du vent sous les
cataires
tant pis si seul tant pis je falsifie l'enseigne publique
de l'aube je m'en frotte l'oeil avant d'entrer dans la
coutume inextricablement claire du temps
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écho à mon ami du désert Fayçal
ce poème de Mohammed KHAIR- EDDINE