le matin du sang a saupoudré les sagas nés des
scories
d'étoiles déflorées à pleins tubes
et soulève mon sang comme un mustang roué
d'aigles
du plateau où tes doigts plient l'incendie des
sumacs
jusqu'à la steppe fracturée par le bec des
pygargues
mes poings d'interrogation frappent le ciel
matin de lait sel d'agrotides et de lis
l'abîme nous gratifie d'un ventre d'antilope abattue
dans
le mil des tonnerres
mais nul mot
nul mot sinon la farine des lyctes par ce temps mâle
et par gerbes les pucerons du vent sous les
cataires
tant pis si seul tant pis je falsifie l'enseigne publique
de l'aube je m'en frotte l'oeil avant d'entrer dans la
coutume inextricablement claire du temps
°
écho à mon ami du désert Fayçal
ce poème de Mohammed KHAIR- EDDINE
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