mardi, février 24, 2009

L'oiseau sur la branche

Chu Ta, Musée national du Palais, Taipei.
°
Après avoir traversé les orages du monde - y avoir souffert, y avoir aimé -, le solitaire se retire à l'extrémité de tout, au bord du vide qu'il contemple d'un oeil impavide, équilibriste parvenu au saut ultime, déjà délivré du poids terrestre. La composition, outrancièrement décentrée, accentue encore cette attitude extrême, qui est bien celle du défi. Je suis au bout des choses et je m'y tiens.
°
François Cheng

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire