Obéissez à vos porcs qui existent. Je me soumets à
mes dieux qui n'existent pas
.
Nous restons gens d'inclémence
.
René Char quitter
°
Un siècle d'écrivains ici
Lionel André / promenades / randonnées / arts / littératures / air du temps
mardi, décembre 30, 2008
sur une petite surface
Je me promène
.
à Nice,
en octobre, il fait froid.
Le 23 novembre, M.N. note :
Je suis assis ce matin,
pour la première fois dans une pièce chauffée.
Puis :
Je me promène une heure le matin, trois heures l'après-midi, à pas vifs - le même chemin jour après jour : il est assez beau pour cela.
Quatre heures de marche par jour,
voilà comment ça s'écrit :
à pas vifs,
toujours le même chemin et jamais le même,
éternel retour du chemin.
source : Philippe Sollers, une vie divine, folio
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à Nice,
en octobre, il fait froid.
Le 23 novembre, M.N. note :
Je suis assis ce matin,
pour la première fois dans une pièce chauffée.
Puis :
Je me promène une heure le matin, trois heures l'après-midi, à pas vifs - le même chemin jour après jour : il est assez beau pour cela.
Quatre heures de marche par jour,
voilà comment ça s'écrit :
à pas vifs,
toujours le même chemin et jamais le même,
éternel retour du chemin.
source : Philippe Sollers, une vie divine, folio
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notte di grazia
nuit qui fait tant
implorer l'aube
nuit de grâce
tombe
°
notte che tanto fai
implorare l'alba
notte di grazia
cala
°
Samuel Beckett
implorer l'aube
nuit de grâce
tombe
°
notte che tanto fai
implorare l'alba
notte di grazia
cala
°
Samuel Beckett