mardi, décembre 30, 2008

Je me promène

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à Nice, 

en octobre, il fait froid.

Le 23 novembre, M.N. note :


Je suis assis ce matin, 
pour la première fois dans une pièce chauffée.

Puis :

Je me promène une heure le matin, trois heures l'après-midi, à pas vifs - le même chemin jour après jour : il est assez beau pour cela. 


Quatre heures de marche par jour,

voilà comment ça s'écrit :

à pas vifs,

toujours le même chemin et jamais le même,

éternel retour du chemin.


source : Philippe Sollers, une vie divine, folio


































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