poésie expérimentale sur la géométrie de la turbulence
comme un flux de conscience
mathématique
je plonge dans le souffle du fluide
&
je vois
les tourbillons se ramifier
chaque rotation contient la rotation suivante
chaque onde enfle et s’efface
le chaos tisse sa structure invisible
la vitesse se plie à la rotation
la rotation se plie à l’échelle
chaque fragment reflète le tout sans jamais se répéter
les formes naissent et meurent en silence
les couches se superposent et se déchirent
la turbulence n’est ni fixe ni prévisible
elle est langage du mouvement
langage de l’infime et de l’immense
chaque vortex est un mot
chaque flux une phrase
l’ordre surgit de l’errance
la géométrie s’invente dans le désordre
le
regard
attentif suit
le passage du simple
au complexe dans l’éternel
renouvellement des
formes
poésie de la turbulence
mais comment distinguer entre le turbulent et le laminaire
dans l'atmosphère
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