Albertville
12
novembre
midi
rue Jacques Porraz
non pas
un état
des choses à décrire
mais
un champ
de forces à déchiffrer
vers
une
musique informelle
poser là
sur le temps comme si
le temps n’était
qu’
un fil
et qu’il suffise
pour être rythmiquement juste
juste
de se poser sur le temps
immobile
et en déséquilibre
le temps était là que personne
n’avait vu
je
ne peux
m’empêcher de souligner
le temps et ses nuances infinies
je
suis tombé
dans
un trou
dans
un
trouble profond
j’aperçois
quelque chose
qui ne demande qu’à devenir
visible
une
page blanche
comme
une nuit
qui se tourne
variations
incessantes de la lumière
selon
les heures du jour
une
image nouvelle
qui se substitue à l’image ancienne
demi-teintes des jeux de lumière
des ombres
du jour
impossible
de détourner mon regard
de l'arbre
d'
OR
L.A.Photographies
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