tag:blogger.com,1999:blog-5886720190765609072.post4428924975244063432..comments2023-11-17T00:21:18.448+01:00Comments on fleuves & montagnes sans fin: Outray encoreLionel Andréhttp://www.blogger.com/profile/06377077779036839884noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-5886720190765609072.post-701674351149340682009-05-20T12:17:49.898+02:002009-05-20T12:17:49.898+02:001. Le monde, ou ce que l'on est convenu d'appeler ...1. Le monde, ou ce que l'on est convenu d'appeler d'un autre nom, le ciel, sous la voûte duquel se déroule toute vie; doit être considéré comme une divinité éternelle; immense; sans commencement et sans fin: Rechercher ce qui est en dehors est sans intérêt pour les hommes; et au-dessus des conjectures de leur esprit. 2. Le monde est sacré; éternel; immense, tout dans tout, et, à bien dire, il est lui-même le tout ; infini, il semble indéterminé ; au dehors, au dedans, il renferme tout en lui ; il est à la fois l'oeuvre de la nature et la nature elle-même. 3. Ce fut une folie, à d'autres, qui s'appuyèrent sur ces essais ou qui y donnèrent lieu, d'assurer qu'il y avait une infinité de mondes ; de sorte qu'il faudrait croire ou à une infinité de natures, ou, si une seule nature les couvrait tous, à une infinité de soleils, de lunes et d'autres astres, qui seraient, comme ils le sont déjà dans notre seul monde, immenses et innombrables. Est-ce que la pensée arrivée au terme ne se fera pas toujours la même question, par le désir de toucher une limite ? ou, si l'on peut accorder l'infini à la nature créatrice de toute chose, n'est-il pas plus facile de concevoir l'infini dans une seule oeuvre, surtout si l'on se représente combien elle est grande ? 4. Folie, pure folie, de vouloir sortir du monde et d'en scruter l'extérieur, comme si l'intérieur en était déjà tellement connu ! Et d'ailleurs, comment un être qui ne être pas sa propre mesure pourrait-il mesurer quoi que ce soit ? ou l'esprit de l'homme voir des choses que le monde lui-même ne renferme pas. <br /><br />Pline l'Ancien, Histoire naturelle <br /><br />*<br /><br />Les Illimitrophes : ceux qui se nourrissent de l'absence de limites. <br />Le Staphylocoque dans le Phylactère. <br />L'humidité cristalline de la pleine lune. <br />Le carnage final des miroirs. <br /><br />Jean Baudrillard, Fragments <br /><br />*<br /><br />Depuis la barque, le nom du large ne s'interrompt pas <br /><br />Abdelmajid Benjelloun, La danse taciturne <br /><br /><br />[cher Lionel, merci pour l'infini de vos miroirs. Désormais pour moi, la danse se poursuivra en terrain aveugle : soleil, rochers, eau, ombres, sable, vents, musique, miroirs, enfance. Le temps des aveugles...]fayçal a bentaharhttps://www.blogger.com/profile/11556514531777507260noreply@blogger.com