jeudi, mars 20, 2025

en son aura parfaite en sa forme sauvage 
en une matrice de cristal 


ROSY QUARTZ


il y a 

des pierres dans lesquelles toute la gloire de la nature est comme concentrée de sorte qu'une seule pierre suffit à certains hommes pour qu'ils possèdent la contemplation suprême et absolue de la nature...



Pline l'Ancien 



est venue cette idée de la terre 
pour illuminé le ciel 
glacé


*































chacun tient à son vin et où qu'on aille c'est toujours la même histoire 

l'ordre naturel est généralement 

que l'homme vienne au monde la tête la première 

et en sorte les pieds devant 

on éperonne toujours le cheval qui galope 

il n'y a pas de si mauvais livre où l'on ne puisse 

apprendre quelque chose




*



de quel noir ouragan de quelle flambée d'enfer


la profondeur 
des ténèbres à laquelle 
vous pouvez descendre 
et vivre encore est 
une mesure exacte 
de la hauteur à laquelle 
vous pouvez aspirer 
à atteindre




























 

le dernier scintillement
d'une étoile
en chute

éclaira les ténèbres de ses cinq sens


le arbres
firent craquer
leurs petites branches

mille trompettes résonnèrent toutes ensemble




leur sonorité
fit trembler tout mon corps




























le cheval qui vole 

a doublé 

le cheval qui bondit



c'est la plus grande nouvelle 
de la semaine

bien plus
que n'importe quelles nouvelles internationales 



mais pourquoi n'ai-je pas compris ce genre d'évidence




























 ce qui nous attend c'est un destin que nous ne comprenons pas 


l'hier et le 
demain
dans
l'aujourd' hui

et maintenant que vas-tu faire

toi
maintenant
que vas-tu faire


le demain dans l'aujourd'hui 
sorti pour aller voir la mer


de la mer vers la montagne
de demain vers hier

oh vent souffle



























 



tous les temps
comme des vagues
comme des échos
sans cesse
viennent
déferler
contre
le présent




























en maudissant la guerre

elle 
quittait ce monde

dans une cabine 
du navire-hôpital qui filait
dans la nuit
de la mer
de chine orientale





dans l'ombre
de la lumière sombre
de la vieillesse qui oscillait

elle 
voyait la mort 
venue se tapir immobile

































quelque part
dans
un pays lointain
sa mort
est emprisonnée
dans 
un livre ourlé d'or


sur ce livre
la voix
d'une prière susurrée
et les mains
d'une femme douce
sont posées






















arrivez 

vivez 

existez

 

allez où vous voudrez 

faites ce que vous voudrez 

soyez qui vous voudrez 

nul n'a droit de savoir votre nom


















j'avais besoin d'une voix humaine sensée 


















ces îles 

autrefois redoutables
se sont adoucies 

elles étaient écueils 
elles sont refuges



tous les archipels sont 
des pays libres 

mystérieux travail 
de la mer et 
du vent





























d'entrave point 

toute liberté    spectacle grandiose 

on discute la chose jugée




pensez parlez écrivez imprimez haranguez 
c’est votre affaire 

tout entendre et tout lire d’un côté cela implique de l’autre 
tout dire et tout écrire 

donc franchise absolue 
de parole et 
de presse

est imprimeur qui veut 
est apôtre qui veut 
est pontife qui peut





























pour 

le nouveau venu sorti d’un naufrage 

et faisant là 

un stage dans la destinée inconnue 

quelquefois 

l’accablement de ces solitudes 

est profond 


il y a 
du désespoir 
dans l’air  

















et tout à coup on y sent 
une caresse 
un souffle passe qui vous relève 

qu’est ce souffle  

une note 
un mot 
un soupir 
rien 

ce rien suffit 

qui n’a senti en ce monde la puissance de ceci  

un rien 


LADLM.VH.





nous vivons entourés de trous noirs où s’engouffre 
le réel



nous avons les illusions des chercheurs d’or attirés par ce qui brille au fond d’une bassine




on s’enferme dans nos misérables cellules  
on se sent fiers 
on se croit chanceux