Je te salue absence
non comme un manque
mais comme une forme discrète de présence
Tu n’occupes aucun lieu
et pourtant tu donnes au lieu son contour
C’est par toi que le silence devient habitable
que l’espace respire entre les choses
Tu n’es pas ce qui a disparu
tu es ce qui demeure autrement
Une trace sans objet
une fidélité sans visage
un temps qui n’insiste pas
L’absence ne crie pas
elle allège
Elle retire pour que quelque chose
puisse encore être entendu
Alors je te salue
sans te nommer trop fort
car ton sens tient à cette retenue même
Tu es ce qui ne revient pas
mais qui continue d’ouvrir
non comme un manque
mais comme une forme discrète de présence
Tu n’occupes aucun lieu
et pourtant tu donnes au lieu son contour
C’est par toi que le silence devient habitable
que l’espace respire entre les choses
Tu n’es pas ce qui a disparu
tu es ce qui demeure autrement
Une trace sans objet
une fidélité sans visage
un temps qui n’insiste pas
L’absence ne crie pas
elle allège
Elle retire pour que quelque chose
puisse encore être entendu
Alors je te salue
sans te nommer trop fort
car ton sens tient à cette retenue même
Tu es ce qui ne revient pas
mais qui continue d’ouvrir
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire