jeudi, novembre 13, 2025


l’isolé absolu

existe hors des contours du monde
sans écho ni reflet


un point dans le vide



silence  
matière 

solitude
présence




splendeur minérale dans la densité des pierres















facette & grains


comme 

éclats de temps figé


la beauté  résiste  au mouvement




mes nuits magnétiques


s’étendent 

comme un champ d’ondes lentes


ma pensée 

dérive attirée par une lueur invisible

obscurité  matière sensible


vibrante 

de tout ce qu’elle retient et promet






respirations blanches souffles sans ombre à peine visibles qui purifient l’air du monde intérieur et laissent sur les lèvres du silence le goût léger d’un recommencement   


Silas Venn un caillou dans la bouche


un livre sans ponctuation où la phrase coule comme un fleuve continu sans rives ni bornes où le sens se cherche et se perd dans la respiration même du langage 

un texte qui respire comme on rêve où lire devient écouter le rythme du monde sans pauses ni barrières seulement la dérive d’une pensée qui s’étend















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