vendredi, novembre 21, 2025


le mystère et la beauté du photon 

tiennent dans cette impossibilité de le saisir sans le transformer dans cette tension entre être et apparaître il est la plus petite unité de lumière et pourtant il porte en lui une immensité de questions il voyage sans masse sans repos indifférent au temps comme s'il glissait sur la trame même du réel il n'existe que dans son mouvement pur et dans l'étincelle qui le trahit lorsqu'il rencontre la matière


sa beauté naît de sa double nature onde et particule présence instable qui refuse le choix et montre que la réalité n'est pas obligée d'entrer dans nos catégories rigides 

le photon est un messager du cosmos mais un messager paradoxal qui transporte une information tout en demeurant presque immatériel


il est 
le souffle premier 
qui nous parvient des étoiles 

































une mémoire lumineuse qui a traversé des millions d'années 
pour se déposer dans notre œil 
un matin quelconque 

le photon relie le plus lointain au plus intime 
il inscrit dans notre perception la trace d'un univers 
qui déborde infiniment 
la pensée humaine

dans 
le photon 

il y a 
la promesse 
d'une clarté et la certitude 
d'un secret 



il éclaire pour mieux questionner 

il révèle pour mieux se dérober 

sa beauté 
tient dans ce paradoxe 
dans cette pureté mouvante où la science 
touche presque la métaphysique 
comme si 


chaque 
fragment de lumière 
contenait 


le 
murmure 
discret de l'origine 
du monde

























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