vendredi, novembre 28, 2025


chercher 

sans relâche

l'esprit de l'infinitif


brûler d’envie et de doute 

découvrir ce qui se cache derrière chaque éclat

ordonner le chaos

inventer des chemins 

apaiser enfin le tumulte intérieur










demander sans peur 

expliquer avec patience

projeter plus loin que le présent

survivre à tout ce qui cherche à freiner l’élan





une poésie de la netteté aux aguets de l’immobile

une parole qui soit d’abord 

présence 

rapport au monde et non description ou récit

le style privilégie souvent l’isolement des mots

les blancs typographiques

une syntaxe parfois elliptique  

ce qui favorise des formes proches de l’infinitif ou du verbe à l’état pur





elle ne voit presque rien
le papier qu’elle coupe reste moite
la montagne se cache presque sous son surplis blanc
les mots se calment retrouvent leur assiette
l’air est plus chaud que la peau
elle sort enfin
ce n’est pas elle qui taille ces rues
tout existe si fort si loin qu’elle peut lâcher sa main
dehors elle ne voit presque rien


des verbes simples et dépouillés 

voir 

couper 

sortir 

lâcher

une absence presque totale de narration  

c’est le monde

le souffle

l’expérience  

ce qui évoque une dimension proche de l’infinitif











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