chercher
sans relâche
l'esprit de l'infinitif
brûler d’envie et de doute
découvrir ce qui se cache derrière chaque éclat
ordonner le chaos
inventer des chemins
apaiser enfin le tumulte intérieur
demander sans peur
expliquer avec patience
projeter plus loin que le présent
survivre à tout ce qui cherche à freiner l’élan
une poésie de la netteté aux aguets de l’immobile
une parole qui soit d’abord
présence
rapport au monde et non description ou récit
le style privilégie souvent l’isolement des mots
les blancs typographiques
une syntaxe parfois elliptique
ce qui favorise des formes proches de l’infinitif ou du verbe à l’état pur
elle ne voit presque rien
le papier qu’elle coupe reste moite
la montagne se cache presque sous son surplis blanc
les mots se calment retrouvent leur assiette
l’air est plus chaud que la peau
elle sort enfin
ce n’est pas elle qui taille ces rues
tout existe si fort si loin qu’elle peut lâcher sa main
dehors elle ne voit presque rien
des verbes simples et dépouillés
voir
couper
sortir
lâcher
une absence presque totale de narration
c’est le monde
le souffle
l’expérience
ce qui évoque une dimension proche de l’infinitif
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