mercredi, novembre 12, 2025


première figure 

se dessine dans le vide 

avant que la lumière ne lui donne nom et contour 

comme si 

l’existence commençait 

par 

un simple geste suspendu








une phrase musicale 

elle 

s’élève puis retombe sans effort 

traversant le silence 

comme 

un souffle qui sait exactement où il doit aller

c'est aussi simple




l’infini des mathématiques 

s’étend sans fin ni début 

comme 

un souffle qui se déploie au‑delà des nombres et des formes 

révélant des mondes que l’esprit effleure 

sans jamais les saisir 

entièrement



certains ciels ont affiné mon optique 

comme si 

chaque nuage, 

chaque éclat de lumière, 

polissait la vision intérieure et révélait 

des contours invisibles 

aux yeux pressés





la vision des nombres 

labyrinthe silencieux où chaque chiffre vibre 

d’une lumière propre 

chaque suite trace des chemins que l’esprit peut suivre 

sans jamais tout atteindre



nous allons à l’esprit 

comme 

on pénètre 

un vent secret

laissant derrière nous le poids des formes 

pour toucher l’éclat fugitif de ce qui pense sans corps 

ni frontières
















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