route
dans la lumière mince du seuil là où la solitude devient
un pays
et l’ange
non une figure
mais une exigence de l’espace
on avance à peine comme si chaque pas
ouvrait
un monde
plus large
que le corps qui le porte
la route ne mène nulle part elle s’ouvre
et dans cette
ouverture
quelque chose
veille
immobile
à la hauteur de l’invisible
n’est pas
une fuite ni un dépassement
mais
un seuil vers l’invisible
un apprentissage de la solitude
un élargissement intérieur
un mouvement de maturation
un espace de métamorphose
un lieu où le visible et l’invisible se rencontrent
un apprentissage de la solitude
un élargissement intérieur
un mouvement de maturation
un espace de métamorphose
un lieu où le visible et l’invisible se rencontrent
une figure de
l’attention
l’attente
le regard patient
l’accord profond avec le monde
la route = un espace de résonance
ce n’est pas un chemin qu’on traverse
c’est un chemin qui nous traverse

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