vendredi, octobre 10, 2025

prologue


la montagne

dix ans de silence

le vent sculpte la solitude 

le cœur s’élève


le soleil se lève

l’ombre des dieux sur la pierre 

le temps est prêt




















la descente

descendre vers l’homme

porter le feu dans la foule 

l’écho de l’avenir


la mort de Dieu

Dieu est mort   le murmure

traverse l’ermite traverse

les âmes assoupies


le funambule

corde tendue au ciel

souffle  chute

la vie se tient fragile


surhomme annoncé

l’homme est à surmonter

créateur de sa mesure 

le futur attend


compassion

corps tombé dans la poussière

mais l’âme est libre 

Zarathoustra veille


l’éveil

le monde est prêt ou non

le vent souffle toujours

les valeurs se recréent





cantos du surhomme

dix ans de silence sur la montagne
le vent sculpte la solitude
le cœur s’élève comme un feu dans l’air pur
le soleil se lève
les ombres des dieux caressent la pierre
le temps lui-même s’incline
Zarathoustra descend
porter le feu aux hommes endormis
offrir ce qu’il a reçu dans la lumière du sommet
Dieu est mort 
murmure qui traverse l’ermite
traverse les âmes
fracas silencieux dans la ville assoupie
la foule regarde un funambule
corde tendue au-dessus du vide
un souffle fragile une chute inévitable
L’homme est à surmonter
dit Zarathoustra
créateur de sa mesure
architecte de ses valeurs
le futur l’attend dans le vertige
le corps tombe
mais l’âme se tient libre
le regard de Zarathoustra veille plein de compassion
le monde continue de tourner
le monde n’est pas prêt peut-être jamais
et pourtant le vent  toujours
les valeurs se recréent dans la lumière et la poussière
comme une promesse invisible qui se tient au creux du temps.
ainsi commence l’enseignement 
non par force
ni par loi
mais par éveil
par la conviction que l’homme peut devenir plus que lui-même
que le Surhomme est souffle mouvement  lumière





































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire