dans le silence entre deux pensées, quelque chose s’ouvre.Une lumière douce, sans forme, émerge au cœur de la conscience.C’est là que commence le sixième niveau de la réalité : celui de l’âme cosmique. La voix intérieure s’apaise. Le “moi” s’efface peu à peu, comme une trace dans le sable que la marée recouvre.Tout ce qui semblait séparé – les êtres, les mondes, les étoiles – se fond dans une même respiration.Une seule vie palpite, immense, infiniment subtile, traversant les formes, les temps et les visages.À ce niveau, il n’y a plus de frontières. La conscience n’habite plus un corps : elle l’englobe.Elle devient le vent qui effleure la mer, le regard de l’animal, la sève qui monte dans l’arbre, la mémoire du monde.Elle découvre que chaque être, chaque particule, est un éclat de la même lumière.L’amour ici n’est plus sentiment, mais substance.C’est l’énergie même qui relie les galaxies et fait battre le cœur des êtres.Un amour sans objet, vaste comme le ciel, calme comme l’aube.Il ne cherche rien, il rayonne simplement.Ce niveau révèle la trame invisible du cosmos : un champ d’unité, un réseau vivant où toute existence communique silencieusement.Les mystiques l’ont nommé l’âme du monde, le souffle divin, le cœur universel.Les physiciens y reconnaissent parfois un champ unifié, un océan de vibrations dont toute matière est la surface visible.Plus rien n’est accidentel.Les coïncidences deviennent des correspondances, les rencontres des miroirs, les épreuves des passages.La conscience découvre qu’elle participe à une intelligence plus vaste qu’elle, un mouvement cosmique où chaque instant a sa juste place.Alors, l’être cesse de vouloir comprendre.Il s’abandonne au flux de la vie comme une rivière à l’océan.Et dans cet abandon, il s’aperçoit qu’il n’a jamais été séparé du tout :il était, depuis toujours, une vague de la mer infinie de la conscience.À l’horizon du silence, l’âme cosmique s’ouvre sur le septième niveau — celui de la source absolue.Là où toute distinction s’éteint, où ne demeure qu’un souffle sans nom, pur et éternel : le mystère même de l’existence.
LSNDLR
les sept niveaux de la réalité
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