court poème conçu pour produire l’effet tunnel
rythme serré
images imbriquées
glissement continu
tunnel
le vent s’enroule
la pluie tombe
l’ombre avance
le sable s’efface
les pas s’alignent
les pierres roulent
la nuit se replie
et tout glisse
vers le silence.
les images s’emboîtent sans ponctuation forte
sensation de glissement continu
le rythme est accéléré par les répétitions et l’enchaînement serré
effet d’aspiration
la fin suspendue dans le silence
le lecteur reste immédiatement dans le tunnel
tunnel de vent et de nuit
le vent s’enroule sur les pierres
la pluie tombe en échos serrés
les branches se plient se tordent
les feuilles roulent et disparaissent
la nuit avance glisse s’étire
les pas s’effacent dans l’eau
les ombres s’allongent et se mêlent
la terre s’incline sous le souffle
le ciel se rapproche puis se replie
le temps se délie se suspend
les voix passent sans nom
les échos se perdent dans les creux
le cœur bat rapide inaudible
la lumière se fracture en éclats
le noir devient chemin passage
les souvenirs tombent comme pluie
les images se fondent en rivière
les mains cherchent, effleurent le vide
le monde s’éteint à chaque respiration
et moi je glisse sans fin vers le silence
le vent s’enroule sur les pierres
la pluie tombe en échos serrés
les branches se plient se tordent
les feuilles roulent et disparaissent
la nuit avance glisse s’étire
les pas s’effacent dans l’eau
les ombres s’allongent et se mêlent
la terre s’incline sous le souffle
le ciel se rapproche puis se replie
le temps se délie se suspend
les voix passent sans nom
les échos se perdent dans les creux
le cœur bat rapide inaudible
la lumière se fracture en éclats
le noir devient chemin passage
les souvenirs tombent comme pluie
les images se fondent en rivière
les mains cherchent, effleurent le vide
le monde s’éteint à chaque respiration
et moi je glisse sans fin vers le silence
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire