jeudi, octobre 09, 2025

l’homme debout au centre de l’infini


les battements de son cœur répète 

le rythme des étoiles 


sa pensée 

une onde qui rejoint les mers du ciel


quand rien ne vient il vient toujours du temps

le vide n’est jamais stérile 

il mûrit

invisible 

dans les profondeurs de la durée


















ce que nous croyons absence est souvent gestation 

une lente germination du sens sous la surface des heures

le temps travaille en silence

comme l’eau dans la pierre ou le sang dans le cœur

même le rien porte en lui la promesse du devenir




rien ne vient disons-nous  

mais c’est le temps qui vient 

toujours

et avec lui

la possibilité que quelque chose naisse






l’ombre se déplace

le jour change sans prévenir 

le temps me regarde


sous la pluie d’automne

le temps lave les saisons 

rien ne lui résiste

























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