un fleuve d’arbres frappe ma poitrine
c’est la joie qui déferle verte et rugissante
une feuille une note
un tronc une vibration qui traverse mon cœur
le vent circule rire ancien
mes poumons deviennent rivière
mes bras branches qui se balancent
la terre entière palpite en moi
je ne fais plus qu’un avec ce tumulte lumineux
le monde est une fête
la joie un fleuve infini
les lettres dansent
chaque son révèle un monde
qu’on ne voit pas
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