les mots de la langue que je ne connais pas brûlent
un peu au-dessous des yeux
hypertexte
texte ouvert comme un réseau de souffles
chaque mot appelle un autre mot ailleurs
aucun chemin n’est unique
la lecture devient déplacement
le sens se tisse dans la dérive des liens
un texte qui ne se termine jamais
car il s’écrit dans la traversée
noirceur de l’éclair
la lumière si vive qu’elle brûle sa propre clarté
le jour se renverse dans son éclat
le ciel ouvre un passage vers son ombre
un instant tout devient visible et absent
la nuit
reprend ce qu’elle a donné
par le sol
volvent
dans ses
volutes
de montagne
se déploient et tournent en tournoyant comme
un souffle ou une fumée en mouvement
formes enroulées qui s élèvent
ou se déploient en spirale dans l'air ou la matière
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