dimanche, octobre 26, 2025

les mots de la langue que je ne connais pas brûlent 
un peu au-dessous des yeux




hypertexte

texte ouvert comme un réseau de souffles
chaque mot appelle un autre mot ailleurs
aucun chemin n’est unique
la lecture devient déplacement
le sens se tisse dans la dérive des liens
un texte qui ne se termine jamais
car il s’écrit dans la traversée









noirceur de l’éclair


la lumière si vive qu’elle brûle sa propre clarté


le jour se renverse dans son éclat
le ciel ouvre un passage vers son ombre



un instant tout devient visible et absent


la nuit 
reprend ce qu’elle a donné 
par le sol




volvent 
dans ses 

volutes 
de montagne


se déploient et tournent en tournoyant comme 
un souffle ou une fumée en mouvement


formes enroulées qui s élèvent 
ou se déploient en spirale dans l'air ou la matière















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