la lecture se fait dans la proximité nocturne
là où le monde se tait et où les mots s’éveillent
la lampe découpe
un cercle d’intimité
le livre devient
un visage tourné vers l’âme
une phrase respire lentement
comme si
elle écoutait le silence entre les lignes
lire
c’est s’approcher
non du sens
mais de la présence qui l’habite
dans la nuit les mots cessent d’être des signes :
ils deviennent des pulsations
des compagnons
des étoiles qui veillent à hauteur du cœur
horloge muette
je sens battre son silence
mon cœur lui répond
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